Mondial féminin de basket: "Ça fait partie de l'apprentissage", estime la Martiniquaise Iliana Rupert après la défaite des Bleues

La Martiniquaise Iliana Rupert sous le maillot de l'équipe de France.
Les Bleues se sont inclinées face à la Chine en quarts de finale du Mondial. "Parfois il faut passer par là pour grandir", juge Iliana Rupert.

L'équipe de France féminine de basket a été éliminée par la Chine (85-71) jeudi à Sydney en quarts de finale du Mondial. Cela "fait partie de l'apprentissage" de cette jeune équipe de France de basket, au bilan "positif" et qui a réussi à "fermer quelques bouches", a estimé l'intérieure martiniquaise Iliana Rupert.

Avez-vous des regrets ?

Sur ce match pas trop, on a loupé des tirs ouverts mais en bonne situation. Plus sur celui contre la Serbie, forcément (défaite mardi synonyme de quart de finale plus compliqué, NDLR). Et si on avait gagné ? On y pensera forcément toujours, mais c'est comme ça.

Vous avez eu dans le troisième quart-temps la possession pour passer devant. La suite du match aurait pu être différente...

Si on met deux-trois tirs quand on est à cinq points, le match peut basculer en notre faveur. Il y a quelques oublis en défense, par-ci, par-là, qu'on paie cher. Elles ont marqué des gros tirs (difficiles, NDLR), qu'on ne peut pas contrôler, et des tirs ouverts. Ceux-là font plus mal. On y a cru, c'est ça aussi que j'aime avec cette équipe. On ne baisse pas les bras. Même à -11 à trois minutes de la fin on y croyait encore. On s'est battu, on ne peut pas nous l'enlever.

Quel bilan tirez-vous de la compétition ?

Il y a du positif, même si c'est toujours très frustrant (d'être éliminées) car on est des compétitrices. Personne ne nous attendait là, on a réussi je pense, pardonnez-moi l'expression, à 'fermer quelques bouches'. On va retenir ça. Parfois il faut passer par là pour grandir: ce n'est pas facile mais malheureusement ça fait partie de l'apprentissage.