Mondial de handball 2019 : après la victoire contre l'Australie, les Bleues lancent leur opération survie

La demi-centre guadeloupéenne Méline Nocandy lors du match contre l'Autralie le 3 décembre 2019.
La formalité contre l'Australie accomplie (46-7), les Françaises lancent leur opération survie mercredi au Mondial de handball au Japon où elles devront battre l'Allemagne et le Danemark pour croire leurs chances de conserver leur titre.
Mal embarquées après leur défaite contre la Corée du Sud et leur match nul face au Brésil, les Bleues ont remporté leur première victoire du tournoi, et la plus large de leur histoire dans ce type de compétition, contre l'une des équipes les plus faibles. Victoire 46 à 7 contre l'Australie à Yamaga (Japon) pour ce troisième match de ce mondial 2019. 
   

Retrouver le sourire

Olivier Krumbholz a donné ses premières minutes de jeu à Gnonsiane Niombla (3 buts), l'arrière qu'il avait fait entrer dans le groupe le matin même à la place de l'expérimentée Camille Ayglon, gênée par des problèmes physiques. Le but : renforcer l'attaque, défaillante lors des deux premiers matchs. "Je compte sur elle pour nous apporter sa puissance de tir, ses débordements et sa vision du jeu", a expliqué le sélectionneur, qui a le droit d'effectuer trois changements pendant le Mondial. 

Le match contre les amateurs australiennes a eu pour mérite de redonner le sourire aux joueuses. "Après les deux premiers matchs difficiles, on avait besoin de libérer la pression et de se faire plaisir sur le terrain", a commenté l'ailière Pauline Coatanea, la meilleure buteuse avec 7 buts (sur 7 tirs), devant Astride Ngouan (6 buts) et Laura Flippes (5).  
 

La gardienne Amandine Leynaud, qui aura certainement une grande part du temps de jeu dans les matchs cruciaux à venir, a été laissée au repos au profit de Catherine Gabriel (11 arrêts). Béatrice Edwige et Grâce Zaadi ont aussi été ménagées en prévision du lendemain.
 

Deux victoires

Pour éviter une élimination au premier tour qui ferait désordre, même si elle ne remettrait nullement en question l'ambition des Françaises d'être championnes olympiques l'été prochain, une victoire contre l'Allemagne ou contre le Danemark pourrait suffire en fonction des résultats des autres.  

Mais pour avoir un vrai rôle à jouer dans la phase suivante, il faudra gagner deux fois. Et pour accéder aux demi-finales, un sans-faute lors des trois rencontres du tour principal, contre des adversaires aussi redoutables que la Norvège et les Pays-Bas, a toutes les chances d'être obligatoire.