L’union départementale FO réaffirme son soutien au projet industriel qui devrait générer 3.750 emplois locaux. Pour Force-Ouvrière, l’emploi et le développement économique sont les priorités de la population guyanaise. Et Montagne d'Or apporte une réponse positive et responsable.
Christian Dorvilma est le secrétaire général de FO en Guyane. Il est également membre du Conseil Economique Social et Environnemental. Issu du syndicat des dockers, c'est un militant ouvrier guyanais qui représente la deuxième force syndicale du département. Sur place, Force Ouvrière soutient le projet industriel et minier de Montagne d’Or tout en émettant certaines réserves. Pour ce qui relève de la protection de l’environnement, FO prend acte de l’avis des experts qui indique que le projet est conforme aux normes françaises et européennes en la matière. Bien entendu, sur toutes questions techniques en lien avec les évolutions technologiques, l’union départementale FO indique qu’elle soutiendrait les recommandations des experts qui préconiseraient la mise en place de dispositifs de sécurité plus exigeants que le normatif communément admis. Ces réserves posées, le syndicat Force-Ouvrière (UD-FO Guyane) estime que Montagne d'Or est un projet industriel qui répond aux besoins de développement du département.
Le projet minier de Montagne d’Or prévoit la création de près de 3.750 emplois directs et indirects dans la région de Saint-Laurent-du-Maroni. Les opposants au projet dénoncent un coût exorbitant, qu’elle est votre position ?
Christian Dorvilma : concernant les emplois du projet Montagne d’Or, les opposants au projet se réfèrent aux dépenses publiques qui accompagnent le projet en avançant des chiffres fantaisistes au regard des règles de comptabilité publique, dans un document orienté que n’importe quel économiste, même et surtout hétérodoxe, jugera dépourvu de rigueur. Un simple exemple pour ne pas m’étendre plus longuement sur le sujet : la diminution du coût du traitement social du chômage par la création de 3750 emplois, directs, indirects et induits, n’est absolument pas prise en compte dans l’argumentaire des opposants.
Il n’y a pas de mine verte ni d’industrie sans pollution, le point sensible, c’est aussi l’environnement ?
Ce qui nous préoccupe, ce sont les procédures de contrôle quant à l’application des normes environnementales. Le projet indique que ce sont des experts indépendants, certes agréés et certifiés, qui seront en charge d’effectuer les mesures. Les résultats devant être ensuite transmis à l’autorité publique, il apparaît que les ingénieurs qui représentent l’Etat n’effectueront en fait que des contrôles sur pièces. Aucun contrôle sur site par les pouvoirs publics ne semble avoir été prévu…
Vous pensez que le projet Montagne d’Or va donner du travail, une formation, un avenir à des Guyanais, hommes et femmes, privés d’emplois ? Qui doit décider ?
L’exigence démocratique veut que le choix final relève des élus de la Collectivité Territoriale, mais rien n’interdit à ceux-ci de consulter la population par référendum à l’image de celui organisé pour l’évolution statutaire de la Guyane. Vous l’avez compris, nous sommes favorables au projet Montagne d’Or, car nombre de nos mandants attend qu’il se concrétise. En effet, le chômage et la précarité interdisent aux jeunes d’accéder au logement et de plus en plus de Guyanais se trouvent contraints d’accueillir deux générations sous leur toit dans des logements inadaptés. Ce projet constitue un formidable levier pour le développement économique du territoire et sa réalisation, une urgence sociale.
Le projet minier de Montagne d’Or prévoit la création de près de 3.750 emplois directs et indirects dans la région de Saint-Laurent-du-Maroni. Les opposants au projet dénoncent un coût exorbitant, qu’elle est votre position ?
Christian Dorvilma : concernant les emplois du projet Montagne d’Or, les opposants au projet se réfèrent aux dépenses publiques qui accompagnent le projet en avançant des chiffres fantaisistes au regard des règles de comptabilité publique, dans un document orienté que n’importe quel économiste, même et surtout hétérodoxe, jugera dépourvu de rigueur. Un simple exemple pour ne pas m’étendre plus longuement sur le sujet : la diminution du coût du traitement social du chômage par la création de 3750 emplois, directs, indirects et induits, n’est absolument pas prise en compte dans l’argumentaire des opposants.
Il n’y a pas de mine verte ni d’industrie sans pollution, le point sensible, c’est aussi l’environnement ?
Ce qui nous préoccupe, ce sont les procédures de contrôle quant à l’application des normes environnementales. Le projet indique que ce sont des experts indépendants, certes agréés et certifiés, qui seront en charge d’effectuer les mesures. Les résultats devant être ensuite transmis à l’autorité publique, il apparaît que les ingénieurs qui représentent l’Etat n’effectueront en fait que des contrôles sur pièces. Aucun contrôle sur site par les pouvoirs publics ne semble avoir été prévu…
Vous pensez que le projet Montagne d’Or va donner du travail, une formation, un avenir à des Guyanais, hommes et femmes, privés d’emplois ? Qui doit décider ?
L’exigence démocratique veut que le choix final relève des élus de la Collectivité Territoriale, mais rien n’interdit à ceux-ci de consulter la population par référendum à l’image de celui organisé pour l’évolution statutaire de la Guyane. Vous l’avez compris, nous sommes favorables au projet Montagne d’Or, car nombre de nos mandants attend qu’il se concrétise. En effet, le chômage et la précarité interdisent aux jeunes d’accéder au logement et de plus en plus de Guyanais se trouvent contraints d’accueillir deux générations sous leur toit dans des logements inadaptés. Ce projet constitue un formidable levier pour le développement économique du territoire et sa réalisation, une urgence sociale.