Les taux de mortalité par accident vasculaire cérébral sont particulièrement élevés dans les départements d'Outre-mer. Entre 2011 et 2013, ce taux était deux fois plus élevé à la Réunion qu'en Ile-de-France.
Aujourd'hui, en France, on a plus de risques de mourir d'un accident vasculaire cérébral lorsqu'on habite un département d'Outre-mer… D'après une étude parue dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire de l'agence Santé publique France, la disparité régionale concernant le nombre de décès par AVC est particulièrement criante.
En Martinique, avec 52,9 décès pour 100 000 habitants, on se retrouve également dans la fourchette haute. A l'inverse, c'est en Ile-de-France que les nombre de décès par AVC est le moins élevé: 37,5 pour 100 000 habitants.
On a compté en 2013, 31 346 décès par AVC sur le territoire national. En dépit des nombreux progrès dans la prise en charge et le traitement, les femmes de 45 à 64 ans, et les personnes de 85 ans et plus, sont toujours autant victimes d'AVC mortels, précise l'étude qui ajoute que la mortalité par AVC est plus élevé dans les populations socio économiquement les plus défavorisées.
Un taux de décès au plus haut à la Réunion et en Guyane
On dénombre ainsi 73,8 décès, tous âges confondus, pour 100 000 habitants à la Réunion et 72 pour 100 000 habitants en Guyane. En Guadeloupe ce taux s'élève à 70,9 pour 100 000 habitants. Ces trois départements présentent un écart supérieur à 20% d'avec la moyenne nationale (le cas de Mayotte n'a pas été étudié).En Martinique, avec 52,9 décès pour 100 000 habitants, on se retrouve également dans la fourchette haute. A l'inverse, c'est en Ile-de-France que les nombre de décès par AVC est le moins élevé: 37,5 pour 100 000 habitants.
Les moins de 65 ans particulièrement concernés en Guyane
Lorsqu'on se penche sur ce même taux chez les moins de 65 ans, cette fois les quatre départements d'Outre-mer, et les Hauts de France sont particulièrement concernés. C'est en Guyane que ce taux de décès est le plus élevé dans cette tranche d'âge.Une évolution à la baisse
Des chiffres très élevés Outre-mer, mais pourtant en très forte baisse par rapport aux années précédentes. Grâce notamment à une meilleure prise en charge thérapeutique, le taux de mortalité par AVC a baissé d'environ 13% entre 2008 et 2013. Et cette baisse a été particulièrement marquée en Martinique, où le taux de décès, qui même s'il reste très élevé, a néanmoins diminué de 24,8% entre 2008 et 2013. Les autres régions ultramarines enregistrent les trois autres plus fortes baisses de ces taux de mortalité.On a compté en 2013, 31 346 décès par AVC sur le territoire national. En dépit des nombreux progrès dans la prise en charge et le traitement, les femmes de 45 à 64 ans, et les personnes de 85 ans et plus, sont toujours autant victimes d'AVC mortels, précise l'étude qui ajoute que la mortalité par AVC est plus élevé dans les populations socio économiquement les plus défavorisées.