"Mouvement de panique" et "coups de feu" : des Réunionnais témoignent après l'attentat de Nice

Dario Lutchmayah et Grégory Pausé étaient à Nice lors de l'attentat dans lequel 84 personnes au moins sont mortes
Au lendemain de l'attentat qui a frappé Nice, le Réunionnais Grégory Pausé qui était avec sa famille sur la Promenade des Anglais raconte comment il a pu s'échapper de cette scène d'horreur. Un autre Réunionnais, Dario Lutchmayah, président d' association d'Ultramarins témoigne.
Grégory Pausé habite à Saint-André, sur l'île de La Réunion. Le gardien de but du club de la Jeanne d'Arc est en vacances à Nice. Hier soir, il était sur la Promenade des Anglais avec des membres de sa famille, dont sa petite cousine de 5 ans et sa grand-mère de 65 ans, lorsque l'attaque s'est produite. 

"On a vu le mouvement de panique. Il y a eu des coups de feu. Quelqu'un a ouvert les portes de la mairie pour qu'on puisse se réfugier. Il était 22h45. On est passé par toutes les émotions. On flippe, on a les larmes qui coulent", se souvient-il.

"Je ne sais pas par quelle chance, par quel miracle on a décidé de partir du côté opposé du camion, vers le véhicule de ma tante. Si on était parti de l'autre côté, vers notre voiture…", tremble Gréogry Pausé. "La tension est palpable. Il y aura un après 14 juillet".

Écoutez son témoignage à Hugo Lanoë, de radio Outre-mer 1ère :

Grégory Pausé


La Promenade des Anglais est très prisée des Niçois et des touristes.

Le responsable d'une association attend des nouvelles de ses adhérents

Dario Lutchmayah est le président de l’association Comptoir de l’Outre-mer et de la Fédération des associations d’Outre-mer en région PACA. Le Réunionnais devait assister au feu d’artifice mais, enrhumé, il est finalement resté chez lui à Nice. Et il s’est empressé de prendre des nouvelles de ses amis sur place dès qu’il a entendu parler des événements.

"Mon premier réflexe a été de les appeler. Ensuite, j'ai contacté autant que possible les adhérents de mon association et de la Fédération. L'un d'eux est avec sa fille et son amie. Ils ont dû courir", raconte-t-il. "Heureusement, les adhérents vont bien en majorité. Pour d'autres, je n'ai pas encore de nouvelles. Le cabinet du Premier ministre a pris contact avec moi ainsi que le ministère des Outre-mer, pour les avertir s'il y a quoi que ce soit au niveau des Ultramarins. Si j'ai besoin d'aide, ils sont là".

Écoutez son témoignage à Julie Straboni, de radio Outre-mer 1ère :

Nice Dario