« Carrefour de Lodéon », la plus populaire des émissions de musique classique perd son légendaire animateur.
"Toute ma vie c’est la musique et le verbe". C’est ainsi que Frédéric Lodéon, assis dans son bureau rempli de 15 000 CD de musique classique, résume sa double carrière de musicien et d’animateur radio.
Pantalon à bretelle, cheveux ébourrifés et visage débonnaire, le Martiniquais de 68 ans quitte la maison de la radio avec le même physique et le même enthousiasme qu’il a montré tout au long de ses 28 ans derrière le micro de son émission "Carrefour de Lodéon".
Né à Paris de parents martiniquais, Frédéric pratique la musique comme ses cinq frères et sœurs. Son père, pianiste prend la direction d’une école de musique à Saint-Omer, dans le nord de l'hexagone. C’est là qu'il étudie le violoncelle. Repéré par ses professeurs, il intègre le conservatoire de Paris, reçoit un premier prix et se lance dans une prestigieuse carrière de soliste et de chef d’orchestre.
Mais Frédéric Lodéon aime aussi parler. Repéré par Jacques Chancel, il commence à la télévision, puis arrive à Radio France où il anime « Carrefour de Lodéon » pendant 28 ans. D’abord sur France Inter, puis sur France Musique. " Quand on parlait de la musique, en général, c’était " gnagnagni, gnagnagna, Mozart joué salle Gaveau… " Je trouvais que c’était pas du tout sympathique, pas de nature à emmener les gens vers le bonheur." Dans son émission Frédéric Lodéon parle de grande musique avec plaisir et simplicité.
Malgré cela Frédéric Lodéon garde un programme chargé : ce passionné de littérature projette d’écrire un livre sur sa vie, de continuer à diriger des orchestres et donner des conférences sur la musique. Et peut-être participer au projet de son ami martiniquais Fabrice di Falco : monter un festival de musique en Martinique.
Ecoutez le reportage de Tessa Grauman sur le départ de Frédéric Lodéon
Pantalon à bretelle, cheveux ébourrifés et visage débonnaire, le Martiniquais de 68 ans quitte la maison de la radio avec le même physique et le même enthousiasme qu’il a montré tout au long de ses 28 ans derrière le micro de son émission "Carrefour de Lodéon".
Comme disait sur son lit de mort mon grand-père maternel, Paul Symphor, sénateur de la Martinique et maire du Robert : nul n’est indispensable, nul n’est irremplaçable.
Une première vie dans la musique
Né à Paris de parents martiniquais, Frédéric pratique la musique comme ses cinq frères et sœurs. Son père, pianiste prend la direction d’une école de musique à Saint-Omer, dans le nord de l'hexagone. C’est là qu'il étudie le violoncelle. Repéré par ses professeurs, il intègre le conservatoire de Paris, reçoit un premier prix et se lance dans une prestigieuse carrière de soliste et de chef d’orchestre.Je souffrais d’entendre les commentaires sur la musique classique à la radio
Mais Frédéric Lodéon aime aussi parler. Repéré par Jacques Chancel, il commence à la télévision, puis arrive à Radio France où il anime « Carrefour de Lodéon » pendant 28 ans. D’abord sur France Inter, puis sur France Musique. " Quand on parlait de la musique, en général, c’était " gnagnagni, gnagnagna, Mozart joué salle Gaveau… " Je trouvais que c’était pas du tout sympathique, pas de nature à emmener les gens vers le bonheur." Dans son émission Frédéric Lodéon parle de grande musique avec plaisir et simplicité.
La Martinique
"Je suis né dans le 14ème arrondissement de Paris, mais ça n’empêche que, dans mon cœur la Martinique vit très fort", assure-t-il. Une île qu’il découvre à l’âge de 24 ans à l’occasion d’une série de concerts. Il y retournera régulièrement pour se produire ou diriger des concerts, et espère y aller plus souvent, maintenant qu’il est à la retraite.Une nouvelle vie
"La musique est formidable, mais il y a aussi l’existence", s'exclame ce père et grand-père. "J’adore la pêche à la ligne, j’ai une passion pour la gastronomie, les bons vins, le petit punch en famille, et de manière générale la convivialité".Malgré cela Frédéric Lodéon garde un programme chargé : ce passionné de littérature projette d’écrire un livre sur sa vie, de continuer à diriger des orchestres et donner des conférences sur la musique. Et peut-être participer au projet de son ami martiniquais Fabrice di Falco : monter un festival de musique en Martinique.
Ecoutez le reportage de Tessa Grauman sur le départ de Frédéric Lodéon
Frédéric Lodéon