Le capitaine du bateau japonais qui a déclenché une marée noire à l'île Maurice après s'être échoué fin juillet sur un récif a été arrêté le 18 août.
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Le capitaine du MV Wakashio, qui a déclenché une marée noire à l'île Maurice après s'être échoué fin juillet sur un récif, a été arrêté par la police. Il devait être entendu par les autorités locales dans les locaux des Casernes centrales.
"On a arrêté le capitaine et son adjoint aujourdhui. Ils ont été traduits en justice sous un chef d'accusation provisoire. L'enquête se poursuit dès demain (mercredi) avec l'interrogatoire d'autres membres de l'équipage", a indiqué un porte-parole de la police, Shiva Coothen.
Le capitaine indien, qui a plusieurs fois été questionné par la police, et son adjoint de nationalité sri-lankaise, ont été inculpés et comparaîtront à nouveau au tribunal le 25 août. Le vraquier japonais MV Wakashio s'était échoué le 25 juillet sur un récif à la Pointe d'Esny, au sud-est de l'île Maurice, avec 3 800 tonnes de fioul et 200 tonnes de diesel à bord.
et des espèces menacées.
Les équipes d'intervention ont mené une course contre la montre pour pomper le reste du carburant, alors que le bateau menaçait de se briser à tout moment. Il s'est finalement cassé en deux dimanche.Les deux tiers avant de l'épave ont commencé à être remorqués avant d'être coulés au large pour éviter des dégâts supplémentaires. La partie restante, qui contient les moteurs et environ 30 mètres cubes de pétrole, est encore coincée sur le récif.
Les autorités ont estimé qu'il était "trop risqué de chercher à récupérer la quantité résiduelle de fioul dans la salle des machines". Le gouvernement mauricien a été accusé de négligence, la population de cette île touristique se demandant pourquoi si peu avait été fait entre le moment où le MV Wakashio s'est échoué et l'apparition de la fuite.
Le Premier ministre mauricien, Pravind Jugnauth, a estimé qu'aucune erreur n'avait été commise et a refusé de présenter des excuses. Le propriétaire japonais du bateau, Nagashiki Shipping, s'est déclaré "profondément conscient de (ses) responsabilités" et a promis de répondre "sincèrement" aux demandes de compensation.
Les explications de Réunion La 1ère :
"On a arrêté le capitaine et son adjoint aujourdhui. Ils ont été traduits en justice sous un chef d'accusation provisoire. L'enquête se poursuit dès demain (mercredi) avec l'interrogatoire d'autres membres de l'équipage", a indiqué un porte-parole de la police, Shiva Coothen.
Le capitaine indien, qui a plusieurs fois été questionné par la police, et son adjoint de nationalité sri-lankaise, ont été inculpés et comparaîtront à nouveau au tribunal le 25 août. Le vraquier japonais MV Wakashio s'était échoué le 25 juillet sur un récif à la Pointe d'Esny, au sud-est de l'île Maurice, avec 3 800 tonnes de fioul et 200 tonnes de diesel à bord.
Un désastre écologique
Entre 800 et 1 000 tonnes de fioul se sont échappées de ses flans éventrés et ont souillé les côtes, notamment des espaces protégés abritant des forêts de mangroveet des espèces menacées.
Les équipes d'intervention ont mené une course contre la montre pour pomper le reste du carburant, alors que le bateau menaçait de se briser à tout moment. Il s'est finalement cassé en deux dimanche.Les deux tiers avant de l'épave ont commencé à être remorqués avant d'être coulés au large pour éviter des dégâts supplémentaires. La partie restante, qui contient les moteurs et environ 30 mètres cubes de pétrole, est encore coincée sur le récif.
Les autorités ont estimé qu'il était "trop risqué de chercher à récupérer la quantité résiduelle de fioul dans la salle des machines". Le gouvernement mauricien a été accusé de négligence, la population de cette île touristique se demandant pourquoi si peu avait été fait entre le moment où le MV Wakashio s'est échoué et l'apparition de la fuite.
Le Premier ministre mauricien, Pravind Jugnauth, a estimé qu'aucune erreur n'avait été commise et a refusé de présenter des excuses. Le propriétaire japonais du bateau, Nagashiki Shipping, s'est déclaré "profondément conscient de (ses) responsabilités" et a promis de répondre "sincèrement" aux demandes de compensation.
Les explications de Réunion La 1ère :