En fin de semaine, le cours du nickel a grimpé à la Bourse des métaux de Londres. Le métal a été soutenu par la belle progression du minerai de fer. La situation de l’usine du Sud a été évoquée dans un rapport de Vale.
L’hiver qui approche a envoyé ses patrouilles de reconnaissance dans la City de Londres, entre la Tamise et la Bourse des métaux (LME). Le temps est encore ensoleillé, mais froid. La Trêve de Noël n'est plus qu'une question de semaines et les métaux industriels, dont le nickel, bénéficient d'un climat des affaires favorable.
Depuis son bureau du quartier financier de la capitale britannique, un analyste de Marex Spectron a rédigé une note d’information après avoir reçu, en milieu de semaine, un bref rapport du géant minier Vale. Alastair Munro a rapporté que "la multinationale brésilienne espérait annoncer dans les prochains jours une décision positive concernant le futur de l’usine du Sud en Nouvelle-Calédonie." Vale-NC produit du nickel et du cobalt et son rachat fait l’objet de deux offres concurrentes, dont l’une a la préférence du groupe brésilien. Une décision dans les prochains jours ? Cette indication de Vale qui laisse planer le suspense, intéresse les investisseurs londoniens et les négociants du nickel. Mais aussi les concurrents du complexe industriel calédonien.
Vale-NC, pèse entre 1 % et 2 % de la production mondiale. C’est à la fois peu et beaucoup quand le marché est sous tension pour répondre à la demande forte du secteur des batteries. Et le cours du nickel pourrait fluctuer à la hausse ou à la baisse selon la décision que prendra le groupe brésilien qui souhaite quitter la Nouvelle-Calédonie. Enfin, Alastair Munro indique que "Vale s’attend à avoir une production de nickel stable en 2020", la multinationale brésilienne ayant choisi de réintégrer dans ses chiffres pour le nickel (Brésil, Canada et Indonésie ndlr) la production de la Nouvelle-Calédonie.
Cours du nickel au LME de Londres le 06/12/2020 après la clôture hebdomadaire: 16.345 dollars/tonne +2,45 %.
Vale espère...
Depuis son bureau du quartier financier de la capitale britannique, un analyste de Marex Spectron a rédigé une note d’information après avoir reçu, en milieu de semaine, un bref rapport du géant minier Vale. Alastair Munro a rapporté que "la multinationale brésilienne espérait annoncer dans les prochains jours une décision positive concernant le futur de l’usine du Sud en Nouvelle-Calédonie." Vale-NC produit du nickel et du cobalt et son rachat fait l’objet de deux offres concurrentes, dont l’une a la préférence du groupe brésilien. Une décision dans les prochains jours ? Cette indication de Vale qui laisse planer le suspense, intéresse les investisseurs londoniens et les négociants du nickel. Mais aussi les concurrents du complexe industriel calédonien.
Sous tension
Vale-NC, pèse entre 1 % et 2 % de la production mondiale. C’est à la fois peu et beaucoup quand le marché est sous tension pour répondre à la demande forte du secteur des batteries. Et le cours du nickel pourrait fluctuer à la hausse ou à la baisse selon la décision que prendra le groupe brésilien qui souhaite quitter la Nouvelle-Calédonie. Enfin, Alastair Munro indique que "Vale s’attend à avoir une production de nickel stable en 2020", la multinationale brésilienne ayant choisi de réintégrer dans ses chiffres pour le nickel (Brésil, Canada et Indonésie ndlr) la production de la Nouvelle-Calédonie.Sillage haussier
Si le nickel était en hausse la semaine dernière, c’est qu’il s’est placé dans le sillage du minerai de fer dont les contrats ont gagné 3 % sur le Dalian Commodity Exchange, un marché à terme chinois. Le nickel a dépassé sa moyenne pour trois indices de référence, dont celui des volumes, signe que la demande est forte. Le métal a gagné près de 535 dollars par tonne dans une fourchette de prix qui est la plus élevée depuis le 29 octobre.Cours du nickel au LME de Londres le 06/12/2020 après la clôture hebdomadaire: 16.345 dollars/tonne +2,45 %.