La Nouvelle-Calédonie est le 6ème producteur mondial de nickel. Il y eut même une époque où l’opérateur historique du Territoire, la SLN, disposait de 4 usines en Europe. Depuis 1880, le nickel calédonien remplit les pages de l’histoire industrielle mondiale.
Le groupe international d’étude du nickel est un organisme plutôt discret. L'INSG a été créé en 1990 et son siège est situé dans un immeuble anonyme, à Lisbonne au Portugal. Ses adhérents regroupent les producteurs, les industriels et les négociants du marché du nickel. L'INSG collecte et publie, chaque mois, les statistiques mondiales du nickel.
De A comme Albanie à Z comme Zimbabwe
Notre planète compte officiellement 33 pays producteurs de nickel. La Nouvelle-Calédonie est dans le groupe de tête des grands producteurs mondiaux. De janvier à juillet 2017, la production calédonienne se situe en 6e position avec 113.800 tonnes de nickel contenu.
Le premier producteur mondial est l’Indonésie avec 191.100 tonnes, suivi des Philippines (180.700 t), de la Russie (132.000t), du Canada (123.000t), et enfin de l’Australie (122.700t). Comparativement à ces grands pays, la Nouvelle-Calédonie possède un minerai d'une plus grande teneur en nickel.
Nickel océanien
Selon le groupe d’étude international du nickel (INSG) de Lisbonne, la production de nickel sortie des usines calédoniennes a atteint 58.600 tonnes sur la période janvier-juillet 2017. La hausse est de 16,3 % comparativement à 2016.
La Nouvelle-Calédonie talonne les usines australiennes (59.300 tonnes) dont la production de nickel sur la période de janvier à juillet 2017 est en baisse de 11,6 %. Les deux productions océaniennes représentent 10 % de la production mondiale de « primary nickel » (source ISNG).
Exportations calédoniennes
Toujours pour cette période, les principaux acheteurs des alliages de ferronickel calédonien sont, par ordre d’importance et en milliers de tonnes : La Chine (19.130 t), Taïwan (6.552 t), le Japon (2.883 t), les Etats-Unis (2.650 t), la Belgique (1.829 t), l’Espagne (1.693 t), l’Italie (956 t), l’Inde (538 t) et la Corée (454 t). Les importations chinoises destinées à l'acier inoxydable sont en hausse de 34,9 % souligne l’INSG.
Au total, les exportations calédoniennes de ferronickel pour la période retenue ont été de 36.828 tonnes (+16,3%) contre 31.658 tonnes un an plus tôt. Pour les minerais, les exportations des 7 premiers mois de l’année se sont faites principalement vers la Corée du Sud, le Japon et la Chine.
Tendance du marché
10.530 dollars par tonne (4,78$ par livre). Le nickel est en baisse de 0.7% cette semaine, en ligne avec les autres métaux industriels. "Le sentiment des négociants reste clairement négatif malgré la publication des statistiques positives de l’INSG. Tant qu’il n’y a pas de baisse tangible des stocks ou un resserrement des écarts entre les prix, le marché des métaux continuera de cultiver un sentiment négatif. Ceci dit, on approche un niveau technique de 10.000 dollars la tonne – la moyenne mobile à 200 jours. On pourrait donc voir une recrudescence d’achats à ce niveau-là, produisant un rebond technique des cours du nickel" confie Boris Mikanikrezai du Metal Bulletin à franceinfo.
De A comme Albanie à Z comme Zimbabwe
Notre planète compte officiellement 33 pays producteurs de nickel. La Nouvelle-Calédonie est dans le groupe de tête des grands producteurs mondiaux. De janvier à juillet 2017, la production calédonienne se situe en 6e position avec 113.800 tonnes de nickel contenu.
Le premier producteur mondial est l’Indonésie avec 191.100 tonnes, suivi des Philippines (180.700 t), de la Russie (132.000t), du Canada (123.000t), et enfin de l’Australie (122.700t). Comparativement à ces grands pays, la Nouvelle-Calédonie possède un minerai d'une plus grande teneur en nickel.
Nickel océanien
Selon le groupe d’étude international du nickel (INSG) de Lisbonne, la production de nickel sortie des usines calédoniennes a atteint 58.600 tonnes sur la période janvier-juillet 2017. La hausse est de 16,3 % comparativement à 2016.
La Nouvelle-Calédonie talonne les usines australiennes (59.300 tonnes) dont la production de nickel sur la période de janvier à juillet 2017 est en baisse de 11,6 %. Les deux productions océaniennes représentent 10 % de la production mondiale de « primary nickel » (source ISNG).
Exportations calédoniennes
Toujours pour cette période, les principaux acheteurs des alliages de ferronickel calédonien sont, par ordre d’importance et en milliers de tonnes : La Chine (19.130 t), Taïwan (6.552 t), le Japon (2.883 t), les Etats-Unis (2.650 t), la Belgique (1.829 t), l’Espagne (1.693 t), l’Italie (956 t), l’Inde (538 t) et la Corée (454 t). Les importations chinoises destinées à l'acier inoxydable sont en hausse de 34,9 % souligne l’INSG.
Au total, les exportations calédoniennes de ferronickel pour la période retenue ont été de 36.828 tonnes (+16,3%) contre 31.658 tonnes un an plus tôt. Pour les minerais, les exportations des 7 premiers mois de l’année se sont faites principalement vers la Corée du Sud, le Japon et la Chine.
Tendance du marché
10.530 dollars par tonne (4,78$ par livre). Le nickel est en baisse de 0.7% cette semaine, en ligne avec les autres métaux industriels. "Le sentiment des négociants reste clairement négatif malgré la publication des statistiques positives de l’INSG. Tant qu’il n’y a pas de baisse tangible des stocks ou un resserrement des écarts entre les prix, le marché des métaux continuera de cultiver un sentiment négatif. Ceci dit, on approche un niveau technique de 10.000 dollars la tonne – la moyenne mobile à 200 jours. On pourrait donc voir une recrudescence d’achats à ce niveau-là, produisant un rebond technique des cours du nickel" confie Boris Mikanikrezai du Metal Bulletin à franceinfo.