Nous, membres de la société civile, l’espérons: nos élus doivent être à la hauteur des enjeux. Depuis le scrutin, les leaders indépendantistes affirment ne vouloir parler que d’une chose: les conditions de l’indépendance. Les représentants loyalistes ont finalement appelé à la discussion tout en adoptant pour certains une rhétorique guerrière.
Les signataires du textes voient d'un bon oeil la prolongation du séjour de Sébastien Lecornu, le ministre des Outre-mer, en Nouvelle-Calédonie. Ils espèrent que cela incitera les partis politiques locaux à sortir de leur "dogmatisme" pour pouvoir envisager sérieusement toutes les options possibles pour l'avenir du territoire.
Il faut profiter de la dynamique enclenchée par le ministre des Outre-mer pour discuter en profondeur, que ce soit pour aller vers un troisième référendum couperet, ou vers une nouvelle solution consensuelle. La tâche sera difficile, exaspérante, dérangeante ; mais elle est surtout exaltante! En explorant tous les possibles et les impossibles, peut-être convergerons-nous vers une voie insoupçonnée, qui soit à l’image de notre pays?
Pour eux, l'avenir de la Nouvelle-Calédonie ne doit pas forcément passer par un troisième référendum, "couperet" comme ils le disent.
Est-ce vraiment l’intérêt du pays ? Economiquement, s’engager à réitérer la même question dans deux ans, c’est continuer à plonger le pays dans l’incertitude et le paralyser.
Pour conclure leur tribune, les six personnalités déclarent que la société civile est prête à accompagner les élus calédoniens tout au long de ce processus de réflexion.