Les conditions de détention indignes à la prison de Nouméa doivent cesser au plus vite, a demandé lundi le Conseil d'État à l'administration pénitentiaire.
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L'administration pénitentiaire va devoir "dans les plus brefs délais" installer des abris dans les cours de promenade, assurer la séparation des annexes sanitaires dans l'ensemble des cellules où sont détenues plus d'une personne et prendre toute mesure susceptible d'améliorer la luminosité des cellules.
La justice administrative avait été saisie par l'Observatoire international des prisons (OIP) en février. Avec une densité carcérale qui s'élevait au 1er janvier 2020 à 122,4% au quartier maison d'arrêt et 135,8% au centre de détention, le centre pénitentiaire calédonien est connu pour ses conditions de détention particulièrement éprouvantes, selon l'OIP.
En novembre 2019, la contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) avait fait une série de recommandations en urgence pour cet établissement pénitentiaire surpeuplé et délabré, situé dans d'anciens bâtiments du bagne.
Selon l'OIP, le centre est connu "depuis des années" pour sa surpopulation, sa promiscuité, ses locaux vétustes et sales, une situation sanitaire désastreuse qui s'ajoutent à une insuffisance des activités socio-culturelles et d'activités professionnelles rémunérées proposées aux personnes détenues.
Le conseil d'État a donné dix jours à l'administration pour s'expliquer sur les griefs de l'OIP dénonçant notamment le fait que les cours de promenade du quartier disciplinaire et d'isolement sont situées "dans des containers" offrant aux détenus un espace "particulièrement réduit, une faible luminosité et une aération très largement insuffisante".
Parmi les autres griefs, l'OIP a relevé que le quartier des mineurs ne dispose pas de toilettes.
La semaine dernière, un sexagénaire en détention provisoire à la prison de Nouméa avait obtenu d'être remis en liberté, après avoir attaqué ses conditions de détention "indignes", une première dans l'archipel.
La justice administrative avait été saisie par l'Observatoire international des prisons (OIP) en février. Avec une densité carcérale qui s'élevait au 1er janvier 2020 à 122,4% au quartier maison d'arrêt et 135,8% au centre de détention, le centre pénitentiaire calédonien est connu pour ses conditions de détention particulièrement éprouvantes, selon l'OIP.
En novembre 2019, la contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) avait fait une série de recommandations en urgence pour cet établissement pénitentiaire surpeuplé et délabré, situé dans d'anciens bâtiments du bagne.
Surpopulation et vétusté
Elle avait notamment souligné que "159 cellules sur 239 sont des containers maritimes", pointant l'absence de ventilation et d'éclairage et une chaleur étouffante. Le centre pénitentiaire de Nouméa est dans "une situation qui viole gravement les droits fondamentaux des personnes détenues", avait-elle affirmé.Selon l'OIP, le centre est connu "depuis des années" pour sa surpopulation, sa promiscuité, ses locaux vétustes et sales, une situation sanitaire désastreuse qui s'ajoutent à une insuffisance des activités socio-culturelles et d'activités professionnelles rémunérées proposées aux personnes détenues.
Le conseil d'État a donné dix jours à l'administration pour s'expliquer sur les griefs de l'OIP dénonçant notamment le fait que les cours de promenade du quartier disciplinaire et d'isolement sont situées "dans des containers" offrant aux détenus un espace "particulièrement réduit, une faible luminosité et une aération très largement insuffisante".
Parmi les autres griefs, l'OIP a relevé que le quartier des mineurs ne dispose pas de toilettes.
La semaine dernière, un sexagénaire en détention provisoire à la prison de Nouméa avait obtenu d'être remis en liberté, après avoir attaqué ses conditions de détention "indignes", une première dans l'archipel.