Le taux de chômage s'est élevé à 11,6% en Nouvelle-Calédonie en 2017, soit 14.900 demandeurs d'emploi, et frappe trois fois plus les moins de 25 ans, a indiqué mercredi l'Institut de la statistique et des études économiques (Insee).
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"C'est la première fois en Nouvelle-Calédonie que le taux de chômage est mesuré selon la définition du Bureau international du travail (BIT)", explique Véronique Daudin, directrice de l'Insee.
Avec un taux de 11,6%, l'archipel du Pacifique Sud, riche en nickel, se trouve dans une meilleure situation que la plupart des autres régions ultramarines où le chômage oscille entre 18% et 22% mais il reste plus élevé qu'en France entière (9%).
Les chômeurs de longue durée représentent 51% des demandeurs d'emploi. L'étude met notamment en lumière la situation dégradée des jeunes, avec un taux de chômage de 36% chez les moins de 25 ans, tandis que 42% des moins de 30 ans, qui ont un emploi salarié, "sont dans des situations précaires".
Alors qu'une politique de rattrapage en direction des populations kanak est en cours depuis 30 ans en Nouvelle-Calédonie, le taux de chômage des Kanaks reste supérieur de 7 points (18,6%) au taux général. "Il était vraiment urgent d'avoir ce type d'étude pour pouvoir affiner davantage nos politiques publiques en termes d'emploi et de formation", a déclaré à la presse Philippe Martin, directeur de la Formation professionnelle continue, "interpellé" par le taux de chômage des jeunes comme plus haut diplôme le bac (29%), supérieur de 5 points à celui des titulaires d'un CAP ou d'un BEP.
En Nouvelle-Calédonie, le chômage est très faiblement indemnisé et il n'existe pas de RSA (Revenu de solidarité active) ou de mesure équivalente.
Avec un taux de 11,6%, l'archipel du Pacifique Sud, riche en nickel, se trouve dans une meilleure situation que la plupart des autres régions ultramarines où le chômage oscille entre 18% et 22% mais il reste plus élevé qu'en France entière (9%).
Un taux de chômage de 36% chez les moins de 25 ans
Si l'on ajoute à la population des chômeurs, celle des inactifs (ne font pas de recherche ou non disponibles, ndlr), le nombre de personnes en âge de travailler, qui sont en marge du marché du travail, atteint les 28.000. A l'inverse, 113.400 personnes occupent un emploi et 8 fois sur 10 il s'agit d'un emploi salarié, "le plus souvent en contrat à durée indéterminée", précise cette enquête.Les chômeurs de longue durée représentent 51% des demandeurs d'emploi. L'étude met notamment en lumière la situation dégradée des jeunes, avec un taux de chômage de 36% chez les moins de 25 ans, tandis que 42% des moins de 30 ans, qui ont un emploi salarié, "sont dans des situations précaires".
Alors qu'une politique de rattrapage en direction des populations kanak est en cours depuis 30 ans en Nouvelle-Calédonie, le taux de chômage des Kanaks reste supérieur de 7 points (18,6%) au taux général. "Il était vraiment urgent d'avoir ce type d'étude pour pouvoir affiner davantage nos politiques publiques en termes d'emploi et de formation", a déclaré à la presse Philippe Martin, directeur de la Formation professionnelle continue, "interpellé" par le taux de chômage des jeunes comme plus haut diplôme le bac (29%), supérieur de 5 points à celui des titulaires d'un CAP ou d'un BEP.
En Nouvelle-Calédonie, le chômage est très faiblement indemnisé et il n'existe pas de RSA (Revenu de solidarité active) ou de mesure équivalente.