Ouragan Maria : le gouvernement envisage "un nouvel arrêté de catastrophe naturelle, si nécessaire"

Un arbre tombé sur une maison à Petit-Bourg en Guadeloupe, où les dégâts causés par les vents de l'ouragan Maria ne sont pas reconnus comme catastrophe naturelle.
La grogne monte aux Antilles depuis la publication dimanche dernier de l'arrêté de catastrophe naturelle pour l'ouragan Maria. A l'Assemblée nationale, la ministre des Outre-mer évoque la publication d'un nouvel arrêté, "si nécessaire"
La polémique enfle depuis dimanche 24 septembre et la publication de l'arrêté de catastrophe naturelle pour les indemnisations des sinistrés de l'ouragan Maria aux Antilles. En ce qui concerne les vents cycloniques, seules les communes de Terre-de-Haut et Terre-de-bas, deux îles de l'archipel des Saintes, sont reconnues en état de catastrophe naturelle. Les vents ont pourtant causés des dégâts dans d'autres communes de Guadeloupe. 

Un autre arrêté ?

Auditionné mardi 26 septembre par la Délégation aux Outre-mer de l'Assemblée nationale, la ministre des Outre-mer a clairement laissé entendre qu'un nouvel arrêté pourrait être publié prochainement  :

Chaque localité n'a pas été touchée de la même manière, cela ne veut pas dire que cet arrêté est le dernier, nous avons maintenant de nouveaux examens en cours, des communes n'ayant pas été reconnues dans un premier temps en Martinique pourraient l'être, (…) de nouvelles communes en Guadeloupe également. (…) Il faudra étudier l'ensemble de ces dossiers et nous reviendrons avec un nouvel arrêté si nécessaire.

Annick Girardin, ministre des Outre-mer

 


Lundi 25 septembre, dans l'émission Outre-mer Politique, le président de la Délégation aux Outre-mer, le député de Guadeloupe Olivier Serva, pourtant membre de la majorité présidentielle, avait lui-même dénoncé "une triple maladresse" de l'Etat dans la publication de cet arrêté.