Le 15 mai, le gouvernement va nommer Frédéric Mortier, nouveau "délégué interministériel aux risques majeurs outre-mer". Il a notamment piloté à l'Office national des forêts (ONF) le chantier de reconstitution des forêts publiques après les tempêtes de 1999.
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Le gouvernement va nommer le 15 mai son nouveau "délégué interministériel aux risques majeurs outre-mer", en la personne de Frédéric Mortier, qui avait notamment piloté à l'Office national des forêts (ONF) le chantier de reconstitution des forêts publiques après les tempêtes de 1999.
"Ces risques se trouvent aggravés sous l'effet d'une concentration urbaine sur le littoral, de son anthropisation, de l'affaiblissement des récifs coralliens et des marais à mangroves, d'une forte vulnérabilité du bâti", rappellent les ministères.
du Parc national amazonien de Guyane et piloté, au sein de l'Office national des forêts, le chantier de reconstitution des forêts publiques après les tempêtes de 1999.
Il devra aussi "réfléchir aux mesures permettant d'améliorer le taux de couverture assurantielle qui reste trop bas dans les territoires d'outre-mer", mais aussi mettre en oeuvre "le plan national de prévention et de lutte contre les algues sargasses".
Cette nomination "est un pas important dans la construction de la Trajectoire Outre-mer 5.0, et notamment dans l'accomplissement de l'objectif Zéro vulnérabilité aux changements climatiques", a indiqué la ministre des Outre-mer Annick Girardin. Cette "trajectoire Outre-mer 5.0", présentée début avril, se compose de cinq objectifs de développement durable pour les territoires ultramarins : "Zéro carbone, zéro déchet, zéro polluant agricole, zéro exclusion et zéro vulnérabilité".
Le 15 mai
"Les récents événements climatiques ayant entraîné des catastrophes naturelles ont douloureusement rappelé la vulnérabilité des territoires ultramarins face à certains risques naturels intenses : cyclones, éruptions volcaniques, séismes, tsunamis, submersions marines...", rappellent les ministères des Outre-mer et de la Transition écologique, dans un communiqué commun pour annoncer cette nomination. Celle-ci sera effective lors du conseil des ministres le 15 mai."Ces risques se trouvent aggravés sous l'effet d'une concentration urbaine sur le littoral, de son anthropisation, de l'affaiblissement des récifs coralliens et des marais à mangroves, d'une forte vulnérabilité du bâti", rappellent les ministères.
Pour mieux y faire face, le gouvernement va nommer Frédéric Mortier au poste de délégué interministériel aux risques majeurs outre-mer. Il sera notamment chargé de renforcer les actions de prévention et de gestion des risques dans nos territoires. #TrajectoireOutremer 5.0
— Annick Girardin (@AnnickGirardin) 2 mai 2019
Post-ouragan Irma
Ingénieur en chefs des ponts, des eaux et des forêts, Frédéric Mortier était jusqu'alors le représentant local de la Délégation interministérielle à la reconstruction post-ouragan Irma des îles St Barthélémy et St Martin. Il avait aussi dirigé la mise en placedu Parc national amazonien de Guyane et piloté, au sein de l'Office national des forêts, le chantier de reconstitution des forêts publiques après les tempêtes de 1999.
Quelles missions ?
Dans son nouveau poste, qu'il occupera pour deux ans, il aura notamment en charge "la mise en oeuvre du plan séismes Antilles (PSA), qui vise à réduire la vulnérabilité des îles antillaises face aux séismes, ainsi que l'amélioration de la connaissance et de la préparation face aux séismes qui frappent les fonds marins de Mayotte depuis mai 2018".Il devra aussi "réfléchir aux mesures permettant d'améliorer le taux de couverture assurantielle qui reste trop bas dans les territoires d'outre-mer", mais aussi mettre en oeuvre "le plan national de prévention et de lutte contre les algues sargasses".
Cette nomination "est un pas important dans la construction de la Trajectoire Outre-mer 5.0, et notamment dans l'accomplissement de l'objectif Zéro vulnérabilité aux changements climatiques", a indiqué la ministre des Outre-mer Annick Girardin. Cette "trajectoire Outre-mer 5.0", présentée début avril, se compose de cinq objectifs de développement durable pour les territoires ultramarins : "Zéro carbone, zéro déchet, zéro polluant agricole, zéro exclusion et zéro vulnérabilité".