Pour Paris, Nungesser et Coli "ont bien traversé l'Atlantique, naufragés devant Saint-Pierre et Miquelon"

Nungesser et Coli à bord de l'oiseau blanc
Pour Paris, les aviateurs Charles Nungesser et François Coli, disparus mystérieusement en 1927, ont bien traversé l'Atlantique. Leur exploit inachevé est désormais dûment inscrit dans la plaque, inaugurée mardi, d'une rue leur rendant hommage.
La plaque de cette rue du XVIe arrondissement, limitrophe de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), qui mentionnait auparavant des "aviateurs disparus dans l'Atlantique nord", honore désormais des aviateurs qui "ont traversé l'Atlantique les 8 et 9 mai 1927 à bord de l'Oiseau Blanc, naufragés devant St-Pierre-et-Miquelon".

"Ce que nous faisons aujourd'hui n'est pas une réinterprétation de l'Histoire. Ce n'est pas non plus, et je le dis haut et fort, une contestation de l'exploit de Charles Lindbergh", le premier aviateur à avoir rallié Paris depuis New York en solitaire en 1927, a indiqué Catherine Vieu-Charier, adjointe PCF à la mémoire de la maire PS de Paris Anne Hidalgo.

"Il s'agit juste pour nous d'actualiser des faits qui permettent une meilleure connaissance de ce qui s'est passé il y a 90 ans", a ajouté l'élue parisienne.

Quelques jours avant Charles Lindberg

La Ville de Paris s'est ainsi appuyée sur les travaux d'un passionné d'aéronautique, Bernard Decré, qui enquête depuis des années sur la disparition de l'avion et a pu déterminer par des documents, mais sans preuve matérielle, que l'Oiseau Blanc s'était abîmé au large de Saint-Pierre-et-Miquelon dans l'Atlantique nord.

Parti de l'aéroport parisien du Bourget le 8 mai 1927 pour rallier New York, l'Oiseau Blanc a mystérieusement disparu. Quelques jours plus tard, l'Américain Charles Lindbergh avait réussi la première liaison New York-Paris.