Une société réunionnaise d'habitat à loyer modéré a lancé Master Marmite, un concours de cuisine télévisé destiné à faire connaître la compagnie et créer du lien entre locataires. Les quatre finalistes ont partagé leurs façons de préparer ce plat typique avec Yves Camdeborde, cuisinier reconnu.
Un doux fumet s'échappe des casseroles et des poêles. L'odeur alerte les cuisiniers : il est temps de servir le cari poulet.
Depuis trois heures, Yves Camdeborde et ses apprentis s'affairent. La rencontre a été décidée par les organisateurs de Master Marmite. L'idée : revisiter ce plat traditionnel de La Réunion, que les quatre participants du concours de cuisine télévisé devront réaliser pour une cinquantaine de personnes à Saint-Pierre le 12 octobre.
"Je ne changerai pas la recette du cari que je fais quotidiennement, mais pour les festins, je le ferai à la façon du chef", sourit Dolores, participante au jeu télévisé. "De toute façon, chacun a sa manière de faire. Il n'y a aucun cari semblable. Et tant mieux", renchérit Daniel, lui aussi participant. Son collègue Jean-Charles a rebaptisé le plat d'Yves Camdeborde : "Cari Zoréol, mélange de cari Zoreilles (métropolitain) et créole".
Après avoir travaillé ensemble, les quatre candidats s'opposeront lors de la finale prévue le 16 octobre à Saint-Denis. À partir de mi-novembre, le concours sera diffusé sur Réunion 1ère.
Depuis trois heures, Yves Camdeborde et ses apprentis s'affairent. La rencontre a été décidée par les organisateurs de Master Marmite. L'idée : revisiter ce plat traditionnel de La Réunion, que les quatre participants du concours de cuisine télévisé devront réaliser pour une cinquantaine de personnes à Saint-Pierre le 12 octobre.
L'essentiel : garder le goût
Le but du chef du Comptoir du Relais Saint-Germain à Paris : "garder le vrai goût du cari tout en le rendant gastronomique". Toute la matinée, il a partagé ses astuces pour réussir le plat. "Caraméliser le poulet puis le tremper dans la tomate. Cuire le riz en risotto en ajoutant de l'eau issue d'un bouillon où cuisent toutes les épluchures de légumes", détaille-t-il. "Mais il faut garder le goût", insiste cet amoureux de La Réunion, "on en prend plein les papilles gustatives"."Je ne changerai pas la recette du cari que je fais quotidiennement, mais pour les festins, je le ferai à la façon du chef", sourit Dolores, participante au jeu télévisé. "De toute façon, chacun a sa manière de faire. Il n'y a aucun cari semblable. Et tant mieux", renchérit Daniel, lui aussi participant. Son collègue Jean-Charles a rebaptisé le plat d'Yves Camdeborde : "Cari Zoréol, mélange de cari Zoreilles (métropolitain) et créole".
La cuisine pour créer du lien social
Organisé par la SHLMR, société réunionnaise d'habitat à loyer modéré, la manifestation a un double objectif. Faire connaître la compagnie et créer du lien social entre habitants des résidences qu'elle gère. Le tout autour du patrimoine culinaire. "Nous aimons les valeurs de partage de la cuisine, en particulier à La Réunion. Tous les dimanches, sur la plage comme en forêt, les familles font le cari au feu de bois", explique Jimmy Ferblantier, l'organisateur de l'évènement.Après avoir travaillé ensemble, les quatre candidats s'opposeront lors de la finale prévue le 16 octobre à Saint-Denis. À partir de mi-novembre, le concours sera diffusé sur Réunion 1ère.