C’est un réflexe - ou alors la dictature des chiffres ronds, allez savoir (!) : l'âge de la quarantaine est souvent propice aux bilans, un peu comme si l'on était au milieu de sa vie et qu’il fallait regarder derrière soi pour pouvoir avancer…
Est-ce le cas pour Manutahi, héros du deuxième roman Maeva nulle part d’Olivier Marrec alias Murareau ? Manutahi qui, à l'approche des 40 ans, ne peut s'empêcher d’analyser tout ce qui lui est arrivé jusque-là. Il vit à Tahiti et nous fait part de tous ses sentiments et de ses réflexions en partant de sa scolarité plutôt chaotique jusqu’à son activité de livreur aujourd’hui, en passant par son jugement sur sa famille qu’il n’estime que peu.
Tout passe à la moulinette du regard désabusé de Manutahi : ses maigres réussites, ses échecs personnels mais aussi ceux de la société dans laquelle il évolue. Et c’est un double portrait qui nous est livré : celui d’un homme revenu de tout et dont l’optimisme n’est pas la plus développée de ses qualités et celui d’un territoire, selon le personnage principal en plein délitement…
Vous voulez en savoir davantage ? Agnès Cornélie vous en dit plus et vous présente cet ouvrage : passez tout de suite en Mode lecture !
“Maeva nulle part” de Murareau est publié aux éditions Au Vent des îles.
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