Le député (UDI) de Nouvelle-Calédonie Philippe Gomès était ce lundi l'invité d'Outre-mer Politique, à un peu plus d'un mois du référendum d'autodétermination du 4 novembre. Partisan du maintien de la Calédonie dans la France, il est persuadé que le "Non" va largement l'emporter.
Avant même le référendum d'autodétermination du 4 novembre 2018 en Nouvelle-Calédonie, le député UDI Philippe Gomès avance un pronostic. Selon lui, le "non" à l'indépendance l'emportera avec 70% des suffrages. Il affirme ressentir sur le terrain, y compris chez les Kanak une crainte de voter oui, car, dit-il, "le projet du FLNKS n'apporte pas de réponse concrète pour le quotidien".
Selon lui, les électeurs qui militent pour l''indépendance depuis de longues années "risquent d'être frustrés. Le soir du 4 novembre pour eux ce sera la douche froide car ils vont se rendre" compte qu'ils sont minoritaires dans le pays. Cela peut générer une frustration significative mais il ne faut pas que cela se traduise par une humiliation."
Dans la deuxième partie d'OMPOL, Philippe Gomès répondait aux questions des internautes en Facebook live :
Le référendum, une étape
Selon Philippe Gomès, le référendum du 4 novembre n'est qu'une étape dans l'histoire calédonienne.Le vrai sujet c'est le lendemain du référendum. Le 5 novembre, les Calédoniens de toutes sensibilité devront continuer à se cotoyer, se dire bonjour et bonsoir. Et donc il ne faut pas que ce référendum nous conduise à un affrontement haineux et frontal entre Calédoniens (...) Il faudra digérer le référendum pour en faire quelque chose de positif, et non pas le traîner derrière nous comme une nouvelle blessure infligée au pays.
- Philippe Gomès
Selon lui, les électeurs qui militent pour l''indépendance depuis de longues années "risquent d'être frustrés. Le soir du 4 novembre pour eux ce sera la douche froide car ils vont se rendre" compte qu'ils sont minoritaires dans le pays. Cela peut générer une frustration significative mais il ne faut pas que cela se traduise par une humiliation."