Derrière chaque prénom, se cache une histoire. Et c’est bien ce que raconte la série de podcasts Mon prénom (saison 1 et saison 2 ), l’air de rien. Quoi de plus anodin en effet que de demander à quelqu’un son prénom, histoire de commencer à faire connaissance avec elle ou lui ? Et c’est en allant un peu plus loin dans le questionnement sur ce prénom, que l’on se rend compte à quel point le choix de celui-ci peut conditionner toute une vie.
Des prénoms pour des vies
Il y a celles et ceux qui ne savent pas pourquoi ou comment leurs parents les ont affublé de tel ou tel prénom. Du coup, les voilà qu’ils multiplient les hypothèses ou les tentatives pour rassembler des bribes de souvenirs. Avec plus ou moins de conviction ou de réussite, en fonction du temps qui les séparent de leur petite enfance, il faut bien l’avouer.
Parmi ceux qui savent pourquoi ils sont ainsi prénommés, c'est principalement la fierté qui pointe dans leur voix parce qu’ils ou elles sont contents de leurs prénoms : les parents ont bien choisi.
Prénoms (trop) lourds de sens
Le prénom devient presque un cap à suivre pour la vie ou bien un écueil : celui d’avoir vécu avec un prénom lourd à porter parce que désuet ou trop vieux, parce que disgracieux ou pas assez original à son goût. Tout est alors mis en œuvre parfois pour faire mentir son prénom voire pour le gommer et le remplacer, par exemple, par un surnom…
À cela, une troisième catégorie à ajouter, plus rare, celles et ceux qui s’en fichent royalement : un prénom est un prénom et même s’il est d’une banalité affligeante ou s’il n’est pas à son image, de toute façon, on ne va pas s’embêter à faire de fastidieuses démarches pour en changer. Ce qui est fait est fait.
Terres et prénoms d’Outre-mer
Il y a aussi ceux dont le prénom est étroitement lié à leur terre d’Outre-mer. Par exemple, l’histoire intime des porteurs de prénoms wallisiens ou futuniens se confond avec la grande Histoire du territoire. Où l’on s’aperçoit que bon nombre de prénoms sur ces deux îles du Pacifique sont issus de l’arrivée et de la présence des missionnaires catholiques français venus en nombre au XIX siècle, évangéliser ces terres. D’où la transformation phonétique de prénoms bien français en versions plus locales (Michel en Mikaele ; Joseph en Sosefa ou Benjamin en Pesamino ). De plus, à Wallis et Futuna, porter un prénom que possédaient avant soi les ancêtres est plus qu’un honneur : c’est aussi une immense responsabilité.
Chaque semaine, cinq prénoms à la Une
Voilà quelques uns des aspects que vous retrouverez en filigrane dans cette saison 2 de Mon prénom. Chaque semaine, nous reviendrons sur cette multitude de portes ouvertes grâce à l’évocation du simple prénom. Avec toujours l’occasion de se rendre compte, en musique, de l’incroyable foisonnement du répertoire en chansons consacrées aux prénoms !
Cette semaine, les cinq premiers épisodes/podcasts à découvrir et à écouter nous mènent vers Mikaele, Véronique, Edouard, Lidzzy et Maë :
La chanteuse Maë Defays aurait bien aimé n'utiliser que son prénom pour faire carrière... Mais c'est déjà le patronyme d'un chanteur célèbre ! N'empêche : elle adore son prénom et son "e" tréma !
Comme beaucoup de prénoms wallisiens ou futuniens, celui de Mikaele provient d’un prénom français (Michel) emmené par les missionnaires chrétiens venus évangéliser les îles.
L’origine du prénom de Véronique lui colle à la peau : il signifie « victoire » et pousse Véronique à aller plus loin ! En revanche, elle déteste l’idée qu’on puisse couper son prénom en deux !
Édouard aime son prénom ou plutôt il ne lui déplaît pas... Si certains considèrent son prénom "coincé", son attribution a surtout été une affaire de famille, du côté de la Martinique.
L’originalité du prénom de Lidzzy ne lui a pas sauté aux yeux dans son enfance : il lui a en effet valu des surnoms pas forcément sympathiques dans les cours d’école ! Mais aujourd’hui, devenue maîtresse d’école, elle en est plutôt contente !...
Pour retrouver tous les podcasts, y compris ceux de la saison 1, de Mon prénom, c'est par ICI !