Polynésie : un nouveau Chef pour l’hôtel rêvé par Marlon Brando

Il est permis de rêver, c'est l'été. Ce rêve nous porte loin, sur un atoll polynésien entouré d’un récif de corail abritant des motus se découpant sur d’infinies nuances de turquoise. Marlon Brando, le monstre sacré du cinéma américain aimait plus que tout ce havre de paix, à la fois refuge et coin de paradis. The Brando porte son nom, douze ans après la disparition de la star, une trentaine de villas avec vue sur le lagon accueillent les millionnaires du monde entier. Prix à payer pour résider au paradis sur l’atoll d’un acteur de légende : à partir de 2600 euros par jour en formule tout inclus.

 

Tables d'exceptions

Habitué des tables d’exceptions, Cedrik Ollivault (photo) a officié dans de grands restaurants étoilés en métropole avant de venir en Polynésie. Il a gravi tous les échelons de sa profession, et aux quatre coins du monde. Attiré par la philosophie du Brando, où de nouvelles technologies innovantes permettent de vivre en harmonie avec la nature sans être coupé du monde, il confie : "Cela fait plusieurs années que le Brando m’attire par sa philosophie, j’aime cuisiner le poisson et les fruits de mer. Et faire découvrir des plats inspirés par la culture et les produits locaux."
 

Jardin et verger bio

Un petit bâtiment au toit de palme camouflé dans la végétation abrite les cuisines marquées par la présence du Chef Guy Martin élu Chef du XXIe siècle au Japon. De sa collaboration avec celui qui privilégie le jardin et le verger bio de l’atoll et réalise des plats à base de citrons verts, pastèques, papayes et mangues, Cedrik Ollivault parle avec respect : "C’est un grand plaisir de travailler avec lui, c’est un chef humain, avec une vraie approche du produit et de sa culture". La carte du Brando mêle leurs talents dans ses deux restaurants qui associent vue sur le lagon et gastronomie raffinée.
 

Des produits polynésiens 

Les produits utilisés proviennent de Polynésie ou sont d’origine certifiée, renouvelables ou recyclés. Le Brando a un positionnement franchement élitiste, mais aussi progressiste et il l’assume : cet éden du Pacifique Sud a été choisi comme lieu de vacances en mars 2017 par l’ancien président américain Barack Obama. Peut-être accueillera-t-il aussi dans quelques jours l’un des champions du monde de football ? Paul Pogba, après un séjour à Los Angeles a mis les voiles direction Bora-Bora. Avant Tetiaroa et le Brando ?