François Hollande a posé ce lundi la première pierre du chantier d'Ariane 6 aux Mureaux dans les Yvelines. Un nouveau hangar de 20 000 m2 va sortir de terre à deux pas du site de production d'Ariane 5. Le premier vol du nouveau lanceur est prèvu dès 2020 à Kourou en Guyane.
Pour Ariane 6, les choses sérieuses commencent. La future fusée sera assemblée aux Mureaux dans les Yvelines et devrait mobiliser un millier de salariés. Les composants du lanceur seront construits par différents industriels européens mais coordonnés par Airbus Safran Lauchers (ASL). Cette société, crée en 2016, rassemble Airbus et Safran, deux leaders français du secteur spatial.
Le défi sera de concurrencer notamment l'américain Space X. L'entreprise californienne du milliardaire Elon Musk détient 40% du marché mondial avec le Falcon 9 et propose des prix deux fois moins cher qu'Ariane 5. Le lancement de la fusée américaine coûte aujourd'hui 62 millions d'euros contre 115 millions d'euros pour Ariane 5.
Douze pays européens participent au programme d'Ariane 6. La France finance plus de la moitié du programme; l'Allemagne, qui a obtenu la création en Bavière d'une seconde ligne de production pour les enveloppes des propulseurs, vient en deuxième position (23%), suivie de l'Italie. D'autres pays comme l'Irlande, la Suisse ou la Roumanie sont de plus petits contributeurs.
Contrer la concurrence étrangère
La fabrication de cette nouvelle génération de fusées doit commencer en 2017, avec un premier vol prévu en 2020. Il permettra de mettre en orbite des satellites destinés à l'exploration et à l'observation de la terre, à la météorologie, à la géolocalisation, à la téléphonie, à l'Internet et à la télévision.Le défi sera de concurrencer notamment l'américain Space X. L'entreprise californienne du milliardaire Elon Musk détient 40% du marché mondial avec le Falcon 9 et propose des prix deux fois moins cher qu'Ariane 5. Le lancement de la fusée américaine coûte aujourd'hui 62 millions d'euros contre 115 millions d'euros pour Ariane 5.
Douze pays européens participent au programme d'Ariane 6. La France finance plus de la moitié du programme; l'Allemagne, qui a obtenu la création en Bavière d'une seconde ligne de production pour les enveloppes des propulseurs, vient en deuxième position (23%), suivie de l'Italie. D'autres pays comme l'Irlande, la Suisse ou la Roumanie sont de plus petits contributeurs.