Que proposent les candidats de la primaire de la droite pour les Outre-mer ? La1ere.fr s’est plongée dans leurs programmes. Second et dernier volet avec, par ordre alphabétique, les propositions de Bruno Le Maire, Jean-Frédéric Poisson et Nicolas Sarkozy.
Il y en a qui en parlent beaucoup et d’autres qui n’en parlent pas du tout. Certains ont pris le temps de se déplacer en Outre-mer, d’autres n’ont pas quitté la France continentale. En fonction de leur stratégie et de leur but de campagne, chacun des sept candidats à la primaire de la droite réserve une place plus ou moins importante aux questions ultramarines.
Si les électeurs ultramarins devront se déterminer, comme les autres, sur des enjeux nationaux, les Outre-mer portent des thématiques particulières propres à chaque territoire. Le chômage, l’échec scolaire et l’insécurité y sont souvent plus élevés que dans l’Hexagone. Que proposent les candidats à la primaire de la droite pour les Outre-mer ? La1ere.fr s’est plongée dans leurs programmes. Le premier tour de cette primaire aura lieu dans un mois, le 20 novembre.
Pour faire le poids face aux deux favoris des sondages, le député de l’Eure a présenté un pavé programmatique de 1012 pages !, avec état des lieux, propositions et chiffrage. L’Outre-mer y occupe 16 pages. Bruno Le Maire appelle à "un engagement volontariste
de l’Etat" pour réduire les inégalités "criantes" : "À court terme, la priorité sera donc donnée au développement économique et à l’éducation."
Pour l’emploi des jeunes, il souhaite généraliser le programme Cadres Avenir,
réalisé avec succès en Nouvelle-Calédonie pour "accompagner les jeunes bacheliers ultramarins ayant un projet professionnel répondant aux priorités de développement de leur territoire".
Pour les entreprises, il propose d’expérimenter une "taxation forfaitaire unique" fixée entre 8 et 10%, qui remplacerait impôt sur le revenu, sur les sociétés et TVA.
Il souhaite également mieux encadrer la défiscalisation "en exigeant des objectifs de création d’emploi plus ambitieux" et en ciblant le dispositif vers le logement social et intermédiaire.
Enfin, en matière de sécurité, Bruno Le Maire veut poursuivre et renforcer le plan sécurité mis en place par Bernard Cazeneuve en juin dernier. Il compte aussi acheter "de nouveaux patrouilleurs pour la gendarmerie maritime pour chaque territoire d’Outre-Mer".
Mais tout a changé début octobre, après son voyage en Guadeloupe et en Martinique (qu’il raconte dans une vidéo publiée ici), qui lui a permis de "voir un certain nombre de choses que nous ne voyons pas". Il y fait état de ses "découvertes".
De retour de son périple, il propose de regrouper les "ministères du domaine maritime national et des départements et territoires d’outre-mer" pour leur donner une vision stratégique.
Il souhaite permettre l’expérimentation en matière fiscale et commerciale pour mieux faire face à la concurrence des pays voisins. Enfin, face au "fléau" du vieillissement de la population, il estime que "la politique démographique doit reprendre ses droits" en confortant la cellule familiale.
À ce stade de la campagne, Nicolas Sarkozy n'expose pas de programme en bonne et due forme. En guise de projet, son site de campagne propose de soutenir 32 pétitions axées essentiellement sur l’immigration et la sécurité. Un positionnement stratégique éloigné de la promotion de la diversité ultramarine. Le terme Outre-mer n’y apparaît pas une seule fois.
Après le tollé provoqué par sa sortie sur les Gaulois, censés être les ancêtres originels de tous les Français, Nicolas Sarkozy a ajouté Aimé Césaire à l’imaginaire de l’identité française.
Son ancienne ministre de l’Outre-mer, Marie-Luce Penchard, critique désormais sa dérive droitière et lui préfère Alain Juppé.
L’ancien président de la République se prononce pour une évolution du droit du sol permettant à l’Etat de s’opposer à l’acquisition de la nationalité française si les parents sont en situation irrégulière au moment de la naissance, et pour un service militaire adapté, qui a fait ses preuves en Outre-mer.
Dans une interview à France-Antilles, Nicolas Sarkozy annonce vouloir "provoquer une véritable révolution économique Outre-mer" : zéro charge sociale et un taux d’impôt sur les sociétés à 15%.
De manière plus surprenante, Nicolas Sarkozy a noué un accord de partenariat avec son ancien ennemi, l’ancien président de la Polynésie française, Gaston Flosse, dans lequel il promet de relever le budget de la Polynésie et de faciliter l’indemnisation des victimes des essais nucléaires. Deux promesses en contradiction avec le bilan du quinquennat Sarkozy, qualifié de "calvaire" par le député polynésien Jonas Tahuaitu.
Nous vous proposons de prendre connaissance ci-dessous de ce document en cliquant ci-dessous:
Si les électeurs ultramarins devront se déterminer, comme les autres, sur des enjeux nationaux, les Outre-mer portent des thématiques particulières propres à chaque territoire. Le chômage, l’échec scolaire et l’insécurité y sont souvent plus élevés que dans l’Hexagone. Que proposent les candidats à la primaire de la droite pour les Outre-mer ? La1ere.fr s’est plongée dans leurs programmes. Le premier tour de cette primaire aura lieu dans un mois, le 20 novembre.
Bruno Le Maire: généraliser le dispositif calédonien Cadres Avenir
Pour faire le poids face aux deux favoris des sondages, le député de l’Eure a présenté un pavé programmatique de 1012 pages !, avec état des lieux, propositions et chiffrage. L’Outre-mer y occupe 16 pages. Bruno Le Maire appelle à "un engagement volontariste
de l’Etat" pour réduire les inégalités "criantes" : "À court terme, la priorité sera donc donnée au développement économique et à l’éducation."
Pour l’emploi des jeunes, il souhaite généraliser le programme Cadres Avenir,
réalisé avec succès en Nouvelle-Calédonie pour "accompagner les jeunes bacheliers ultramarins ayant un projet professionnel répondant aux priorités de développement de leur territoire".
Pour les entreprises, il propose d’expérimenter une "taxation forfaitaire unique" fixée entre 8 et 10%, qui remplacerait impôt sur le revenu, sur les sociétés et TVA.
Il souhaite également mieux encadrer la défiscalisation "en exigeant des objectifs de création d’emploi plus ambitieux" et en ciblant le dispositif vers le logement social et intermédiaire.
Enfin, en matière de sécurité, Bruno Le Maire veut poursuivre et renforcer le plan sécurité mis en place par Bernard Cazeneuve en juin dernier. Il compte aussi acheter "de nouveaux patrouilleurs pour la gendarmerie maritime pour chaque territoire d’Outre-Mer".
Jean-Frédéric Poisson, premier voyage aux Antilles
Dans son programme de 48 pages consacré à "Libérer la France de Mai 68", Jean-Frédéric Poisson ne consacre pas une ligne aux départements et territoires ultramarins. Il faut dire que le député des Yvelines et successeur de Christine Boutin à la tête du parti PCD, est davantage porté sur les questions de société.Mais tout a changé début octobre, après son voyage en Guadeloupe et en Martinique (qu’il raconte dans une vidéo publiée ici), qui lui a permis de "voir un certain nombre de choses que nous ne voyons pas". Il y fait état de ses "découvertes".
De retour de son périple, il propose de regrouper les "ministères du domaine maritime national et des départements et territoires d’outre-mer" pour leur donner une vision stratégique.
Il souhaite permettre l’expérimentation en matière fiscale et commerciale pour mieux faire face à la concurrence des pays voisins. Enfin, face au "fléau" du vieillissement de la population, il estime que "la politique démographique doit reprendre ses droits" en confortant la cellule familiale.
Nicolas Sarkozy, l’ancêtre Gaulois
À ce stade de la campagne, Nicolas Sarkozy n'expose pas de programme en bonne et due forme. En guise de projet, son site de campagne propose de soutenir 32 pétitions axées essentiellement sur l’immigration et la sécurité. Un positionnement stratégique éloigné de la promotion de la diversité ultramarine. Le terme Outre-mer n’y apparaît pas une seule fois.
Après le tollé provoqué par sa sortie sur les Gaulois, censés être les ancêtres originels de tous les Français, Nicolas Sarkozy a ajouté Aimé Césaire à l’imaginaire de l’identité française.
Son ancienne ministre de l’Outre-mer, Marie-Luce Penchard, critique désormais sa dérive droitière et lui préfère Alain Juppé.
L’ancien président de la République se prononce pour une évolution du droit du sol permettant à l’Etat de s’opposer à l’acquisition de la nationalité française si les parents sont en situation irrégulière au moment de la naissance, et pour un service militaire adapté, qui a fait ses preuves en Outre-mer.
Dans une interview à France-Antilles, Nicolas Sarkozy annonce vouloir "provoquer une véritable révolution économique Outre-mer" : zéro charge sociale et un taux d’impôt sur les sociétés à 15%.
De manière plus surprenante, Nicolas Sarkozy a noué un accord de partenariat avec son ancien ennemi, l’ancien président de la Polynésie française, Gaston Flosse, dans lequel il promet de relever le budget de la Polynésie et de faciliter l’indemnisation des victimes des essais nucléaires. Deux promesses en contradiction avec le bilan du quinquennat Sarkozy, qualifié de "calvaire" par le député polynésien Jonas Tahuaitu.
La Fedom propose une synthèse des propositions des candidats à la primaire de la droite
La FEDOM, Fédération des Entreprises d'Outre-Mer, a souhaité compiler les propositions des candidats à la primaire de la droite et du centre relatives à l'Outre-mer. Pour cela, la Fedom a procédé à une veille rigoureuse de la presse et des divers médias, mais elle a aussi pris soin de questionner chacun des septs candidats à la primaire sur le développement économique des Outre-mer mais également les questions régaliennes, et notamment la sécurité des biens et des personnes.Nous vous proposons de prendre connaissance ci-dessous de ce document en cliquant ci-dessous: