Témoignage vendredi
C'est demain, vendredi, que la maman de Clarissa Jean-Philippe, témoignera devant la cour. Ce jeudi matin, Marie-Louisia est arrivée accompagnée par sa soeur. Au total cinq membres de la famille ont fait le déplacement depuis la Martinique. Le père de Clarissa, accompagné de sa famille, est également présent à l'audience.Venus de Guadeloupe, trois avocats de la famille maternelle de Clarissa sont également dans la salle d'audience.
L'émotion de Marie-Louisia
Dès son arrivée, jeudi matin, au palais de justice, la maman de Clarissa s’est installée à l’intérieur de la salle. Elle a vu pour la première fois, face à face, les accusés. Elles n'avaient vu que des photos jusqu'à aujourd'hui. Dans le boxe, ce jeudi matin, seuls onze des quatorze accusés sont présents, dont un qui comparait libre, Christophe Raumel d’origine martiniquaise.L'audience s'est ouverte par le témoignage de l'ex-chef du service départemental de la police judiciaire des Hauts-de-Seine. Il déroule l'enquête de manière chronologique en débutant par le jeudi 7 janvier et la tentative dassassinat sur un joggueur. il évoquera ensuite l'assassinat de Clarissa Jean-Philippe le 8 janvier.
Live tweet
Suivez en temps réel les débats avec le live tweet d'Outre-mer la 1ère en cliquant sur le tweet ci-dessous :#Procès À la barre, le récit de l’enquêteur débute par l’agression d’un joggueur le 7 janvier 2015.
— La1ere.fr (@la1ere) September 17, 2020
Il a réussi à en réchapper, bien que grièvement blessé par l’arme utilisé le 9 janvier à l’Hypercasher de Paris où quatre personnes ont été tuées par Amedy Coulibaly.
#Procès La famille de la policière municipale est présente dans la salle d’audience : sa mère, son père, des tantes et cousines. Certains sont venus de #Martinique, comme la maman de Clarissa, Marie-Louisia Jean-Philippe #attentats #Paris
— La1ere.fr (@la1ere) September 17, 2020
#Procès #attentats Amedy Coulibaly est d’abord passé près de l’accident. Il se dirige à pied vers #Paris quand il décide de faire demi-tour et d’abattre la policière martiniquaise, précise l’enquêteur à la barre.
— La1ere.fr (@la1ere) September 17, 2020
#Procès #attentats « Rien dans la vie de Clarissa Jean-Philippe en dehors de l’uniforme de la policière martiniquaise ne peut justifier ces faits », affirme l’enquêteur au président de la cour lors de son récit.
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#Procès #attentat « La police municipale de Montrouge n’est pas armée. Il n’y a même pas d’arme, juste un uniforme(...) On y voit un mobile : la tenue de Clarissa Jean-Philippe est une tenue policière », dit le président de la cour d’assises spéciale.
— La1ere.fr (@la1ere) September 17, 2020
#Procès #attentats A 15h30, 7h30 après l’assassinat de Clarissa Jean-Philippe, un lien est fait avec Amedy Coulibaly. A 20h, les témoins le reconnaissent sur une photo.
— La1ere.fr (@la1ere) September 17, 2020
#Procès #attentats Me Zagury s’intéresse à l’école juive qui se situe à 250m des lieux de l’assassinat de Clarissa Jean-Philippe. « Elle ouvrait à 8h du matin », précisément au moment où la policière martiniquaise a été assassinée.
— La1ere.fr (@la1ere) September 17, 2020
#Procès #attentats A une question posée par Me Charles Nicolas, avocat de la mère de Clarissa Jean-Philippe, l’enquêteur répond sans hésitation : « C’est un tir pour tuer, un tir létal. »
— La1ere.fr (@la1ere) September 17, 2020
#Procès #attentats Fin de l’audition de l’enquêteur. L’audience reprend à 14h à #Paris
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"Nous n'aurons pas toutes les réponses"
A l'issue de la première matinée d'audience, la cousine de Clarissa, Maeva Gallonde, qui exerce la profession de gendarme dans l'Hexagone, a expliqué ce qu'attendait la famille présente : "C'est la fonction de policière qui était visée. Clarissa s'est sans doute retrouvée au mauvais endroit au mauvais moment. On sait que nous n'aurons pas toutes les réponses puisque les principaux accusés ne sont plus là pour répondre de leurs actes. Mais on attend d'avoir le maximum de réponses quant aux personnes présentes dans le boxe, savoir en quoi ils ont eu un impact sur la mort de Clarissa et des autres victimes". Regardez son témoignage recueilli par Mourad Bouretima :Après avoir examiné l'affaire du joggueur blessé le 7 janvier, la cour d'assises spéciale entendra demain, vendredi, la mère de Clarissa Jean-Philippe.Maeva Gallonde, cousine de Clarissa Jean-Philippe : « C’est difficile, mais c’est nécessaire, on a besoin de savoir... pour que ma tante aussi fasse son deuil. » pic.twitter.com/MPyw9K3fVZ
— La1ere.fr (@la1ere) September 17, 2020