Procès des attentats de Paris : la famille de Clarissa Jean-Philippe présente à l'audience

Au procès des attentats à Paris, la cour d'assises spéciale examine à partir de ce jeudi le parcours meutrier d'Amedy Coulibaly, le terroriste qui a tué Clarissa Jean-Philippe le 8 janvier 2015 à Montrouge. Plusieurs membres de la famille de la policière municipale martiniquaise sont présents.
Certains ont fait le déplacement de Martinique, d'autres viennent de différentes villes de l'Hexagone. Ce jeudi 17 septembre, les membres de la famille de Clarissa Jean-Philippe sont présents au palais de justice de Paris pour assister au procès des attentats de janvier 2015. La cour d'assises spéciale examine à partir de ce jeudi le parcours meurtrier d'Amedy Coulibaly. Le 7 janvier 2015, avec une tentative d'assassinat sur un joggueur. Le 8 janvier lorsqu'il a abattu en pleine rue, à Montrouge, Clarissa Jean-Philippe, policière municipale martiniquaise de 26 ans. Puis le 9 janvier, la prise d'otages à l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes, le 9 janvier 2015. Le terroriste a tué quatre personnes, avant d'être abattu lors de l'assaut donné par les forces de l'ordre. Les journées du 7 et 8 janvier seront examinées aujourd'hui et demain. L'attentat contre l'Hyper Cacher sera examiné à partir de la semaine prochaine. Compte-rendu d'audience d'Angélique Le Bouter : 

 

Témoignage vendredi

C'est demain, vendredi, que la maman de Clarissa Jean-Philippe, témoignera devant la cour. Ce jeudi matin, Marie-Louisia est arrivée accompagnée par sa soeur. Au total cinq membres de la famille ont fait le déplacement depuis la Martinique. Le père de Clarissa, accompagné de sa famille, est également présent à l'audience. 

Venus de Guadeloupe, trois avocats de la famille maternelle de Clarissa sont également dans la salle d'audience. 
 

L'émotion de Marie-Louisia

Dès son arrivée, jeudi matin, au palais de justice, la maman de Clarissa s’est installée à l’intérieur de la salle. Elle a vu pour la première fois, face à face, les accusés. Elles n'avaient vu que des photos jusqu'à aujourd'hui. Dans le boxe, ce jeudi matin, seuls onze des quatorze accusés sont présents, dont un qui comparait libre, Christophe Raumel d’origine martiniquaise

L'audience s'est ouverte par le témoignage de l'ex-chef du service départemental de la police judiciaire des Hauts-de-Seine. Il déroule l'enquête de manière chronologique en débutant par le jeudi 7 janvier et la tentative dassassinat sur un joggueur. il évoquera ensuite l'assassinat de Clarissa Jean-Philippe le 8 janvier. 
 

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"Nous n'aurons pas toutes les réponses"

A l'issue de la première matinée d'audience, la cousine de Clarissa, Maeva Gallonde, qui exerce la profession de gendarme dans l'Hexagone, a expliqué ce qu'attendait la famille présente : "C'est la fonction de policière qui était visée. Clarissa s'est sans doute retrouvée au mauvais endroit au mauvais moment. On sait que nous n'aurons pas toutes les réponses puisque les principaux accusés ne sont plus là pour répondre de leurs actes. Mais on attend d'avoir le maximum de réponses quant aux personnes présentes dans le boxe, savoir en quoi ils ont eu un impact sur la mort de Clarissa et des autres victimes". Regardez son témoignage recueilli par Mourad Bouretima : 
Maeva Gallonde, cousine de Clarissa Jean-Philippe
  Après avoir examiné l'affaire du joggueur blessé le 7 janvier, la cour d'assises spéciale entendra demain, vendredi, la mère de Clarissa Jean-Philippe.