Sur les propositions du Premier ministre de reporter le référendum au 4 octobre au lieu du 6 septembre, la réponse de l’Union Calédodienne est beaucoup plus mitigée que dans le camp loyaliste. Le parti indépendantiste misait plutôt sur deux mois de report.
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Les indépendantistes ont des avis partagés sur la proposition du Premier ministre de reporter du 6 septembre au 4 octobre le référendum sur l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie mais sont opposés à l'usage du drapeau tricolore pendant la campagne officielle, ont-ils indiqué dimanche.
"Pour le moment, rien n'est acquis. Nous, on maintient la date du 25 octobre", a déclaré à Nouvelle-Calédonie 1ère Daniel Goa, président de l'Union Calédonienne, une des deux principales formations du FLNKS.
Vendredi dernier, la coalition indépendantiste avait officiellement demandé à l'Etat de décaler le deuxième référendum, qui a lieu dans le cadre du processus de décolonisation de l'accord de Nouméa. Elle arguait notamment de la survenue tardive du second tour des municipales suite à l'épidémie de coronavirus et de travaux en cours avec l'Etat.
"On est satisfait qu'il y ait un délai. Ca fait un mois plus tard que la date prévue du 6 septembre, c'est déjà ça", a pour sa part déclaré à l'AFP Victor Tutugoro, dirigeant kanak issu d'un autre courant du FLNKS.
Edouard Philippe a proposé samedi aux autorités de Nouvelle-Calédonie de reporter au 4 octobre le deuxième référendum sur l'indépendance, en raison des difficultés logistiques nées de la crise sanitaire. Il a appuyé sa proposition sur "l'objectif commun" que le résultat du vote soit "incontestable et incontesté". Un premier scrutin le 4 novembre 2018 avait vu la victoire des partisans du maintien dans la France, avec 56,7%.
"C'est malvenu et ça va nous opposer à la France. Nous prônons une accession à la souveraineté en partenariat avec la France, on veut d'autres liens", a déploré M. Tutugoro.
Daniel Goa a lui aussi jugé que cette décision "n'avait aucun sens". "C'est un drapeau national, on ne peut pas l'utiliser", a ajouté le leader de l'Union Calédonienne.
Ses déclarations surviennent alors que l'UC a adopté une ligne radicale à l'occasion de l'épidémie de coronavirus, qui a très peu touché la Nouvelle-Calédonie. Leur reprochant des "manquements graves" dans la gestion de cette crise, l'UC a demandé "le renvoi" du haut-commissaire de la République (préfet) et du commandant des forces armées en Nouvelle-Calédonie.
L'UC avait alors menacé faire démissionner ses trois représentants au gouvernement. Une éventualité repoussée face aux grandes échéances que sont les municipales et le référendum mais le parti n’exclut pas que ses membres continuent de se retirer ponctuellement des réunions du gouvernement.
"Pour le moment, rien n'est acquis. Nous, on maintient la date du 25 octobre", a déclaré à Nouvelle-Calédonie 1ère Daniel Goa, président de l'Union Calédonienne, une des deux principales formations du FLNKS.
Réaction de Daniel Goa sur le référendum
Vendredi dernier, la coalition indépendantiste avait officiellement demandé à l'Etat de décaler le deuxième référendum, qui a lieu dans le cadre du processus de décolonisation de l'accord de Nouméa. Elle arguait notamment de la survenue tardive du second tour des municipales suite à l'épidémie de coronavirus et de travaux en cours avec l'Etat.
"On est satisfait qu'il y ait un délai. Ca fait un mois plus tard que la date prévue du 6 septembre, c'est déjà ça", a pour sa part déclaré à l'AFP Victor Tutugoro, dirigeant kanak issu d'un autre courant du FLNKS.
Edouard Philippe a proposé samedi aux autorités de Nouvelle-Calédonie de reporter au 4 octobre le deuxième référendum sur l'indépendance, en raison des difficultés logistiques nées de la crise sanitaire. Il a appuyé sa proposition sur "l'objectif commun" que le résultat du vote soit "incontestable et incontesté". Un premier scrutin le 4 novembre 2018 avait vu la victoire des partisans du maintien dans la France, avec 56,7%.
Pas de drapeau tricolore
En revanche, les indépendantistes se sont fermement opposés à la décision du Premier ministre d'autoriser l'utilisation du drapeau tricolore pendant la campagne électorale, dérogeant ainsi à un article du code électoral."C'est malvenu et ça va nous opposer à la France. Nous prônons une accession à la souveraineté en partenariat avec la France, on veut d'autres liens", a déploré M. Tutugoro.
Daniel Goa a lui aussi jugé que cette décision "n'avait aucun sens". "C'est un drapeau national, on ne peut pas l'utiliser", a ajouté le leader de l'Union Calédonienne.
Ses déclarations surviennent alors que l'UC a adopté une ligne radicale à l'occasion de l'épidémie de coronavirus, qui a très peu touché la Nouvelle-Calédonie. Leur reprochant des "manquements graves" dans la gestion de cette crise, l'UC a demandé "le renvoi" du haut-commissaire de la République (préfet) et du commandant des forces armées en Nouvelle-Calédonie.
L'UC avait alors menacé faire démissionner ses trois représentants au gouvernement. Une éventualité repoussée face aux grandes échéances que sont les municipales et le référendum mais le parti n’exclut pas que ses membres continuent de se retirer ponctuellement des réunions du gouvernement.
réaction Daniel Goa sur le gouvernement