Une étude de l’Insee publiée le 21 avril se penche sur les conditions de vie des ménages pendant le confinement. En Outre-mer, la suroccupation des logements est largement supérieure à celle de l’Hexagone.
Les populations ne vivent pas de la même manière le confinement mis en place depuis le 17 mars selon le type de logement qu’elles occupent, le nombre de personnes avec qui elles vivent. La principale différence entre les Outre-mer et dans l’Hexagone se trouve dans la part des "résidences suroccupées". En 2016, l’Insee comptait près de 5 millions de personnes vivant dans un logement suroccupé dans toute la France (hors Mayotte).
Cela signifie que 21,3% de la population des départements d’Outre-mer (sans compter Mayotte) vit dans un logement suroccupé, contre moins de 8% dans l’Hexagone. En Guadeloupe, cela représente plus de 15% de la population, plus de 16% en Martinique et à La Réunion, et 53% de la population Guyanaise.
La proportion de familles monoparentales en appartement est plus importante en Outre-mer, avec 11% de la population concernée, que dans l’Hexagone, où ce chiffre est de 6%. Parmi ces familles, elles sont plus nombreuses à avoir au moins un enfant en Outre-mer que dans l’Hexagone. Presque 60% des familles monoparentales vivant en appartement en Outre-mer ont au moins un enfant de moins de 10 ans, et plus de 25% en ont plusieurs. Dans l’Hexagone, 43% des familles monoparentales en appartement ont au moins un enfant de moins de 10 ans, et 16% en ont plusieurs.
Des résidences largement suroccupées en Outre-mer
Beaucoup plus de résidences sont suroccupées en Outre-mer que dans l’Hexagone. C’est à dire que deux personnes ou plus y vivent alors que la taille du logement est insuffisante, par rapport à la taille du ménage. Dans l’Hexagone, environ 4,8 % de la part des résidences principales sont suroccupées. En Outre-Mer, hors Mayotte, ce chiffre grimpe pour atteindre la moyenne de 12,2%. En Guadeloupe, cela concerne 8,7% des résidences, 9% en Martinique, 10,4% à La Réunion et 34,5% des foyers en Guyane. À Mayotte, la surpopulation concerne 56% des résidences principales, soit plus d’un foyer sur deux.Cela signifie que 21,3% de la population des départements d’Outre-mer (sans compter Mayotte) vit dans un logement suroccupé, contre moins de 8% dans l’Hexagone. En Guadeloupe, cela représente plus de 15% de la population, plus de 16% en Martinique et à La Réunion, et 53% de la population Guyanaise.
Une part plus importante de familles monoparentales
En Outre-mer, la population vit moins souvent seule que dans l’Hexagone. 16% de la population de l’Hexagone vit seule, contre 12% en Outre-mer.La proportion de familles monoparentales en appartement est plus importante en Outre-mer, avec 11% de la population concernée, que dans l’Hexagone, où ce chiffre est de 6%. Parmi ces familles, elles sont plus nombreuses à avoir au moins un enfant en Outre-mer que dans l’Hexagone. Presque 60% des familles monoparentales vivant en appartement en Outre-mer ont au moins un enfant de moins de 10 ans, et plus de 25% en ont plusieurs. Dans l’Hexagone, 43% des familles monoparentales en appartement ont au moins un enfant de moins de 10 ans, et 16% en ont plusieurs.