Chaque année, des dizaines d'étudiants ultramarins ne rentrent pas chez eux pendant les vacances d'été. Certains ont choisi de faire un stage pour gagner en expérience professionnelle, d'autres doivent travailler pour financer leurs études.
Ses deux mois d'été, Jessica Lubino ne les aura pas passés chez elle en Guadeloupe, mais à Paris. La jeune femme termine son master en relations internationales et cette année, elle a privilégié l'expérience professionnelle aux vacances. Pour compléter sa formation, elle a choisi de faire un stage à distance dans un cabinet spécialisé dans l'installation de nouvelles technologies de télécommunications en Afrique. "C'est difficile de trouver du travail à la sortie des études, surtout lorsque l'on vient d'Outre-mer. Je me suis dit qu'il valait mieux privilégier l'expérience. En plus, il y a des perspectives d'embauche à la fin. Il valait mieux rester", assure Jessica à La1ere.fr.
Jessica a choisi un café de "coworking" pour passer ses journées de télétravail : une façon de développer son réseau grâce aux rencontres caractéristiques de ce type d'établissement. "Parfois, je tombe sur des personnes qui travaillent sur le même domaine que moi ou des sujets connexes. Ils peuvent devenir des futurs partenaires !"
Regardez le reportage de France Ô / Outre-mer 1ère :
D'autant qu'elle s'est découvert une vocation. Après sa licence en sciences humaines, Maëva a décidé de poursuivre dans le domaine de la santé. "Le travail est difficile, mais on apporte du bien-être aux patients. Humainement, c'est super de voir que les gens se portent mieux après ce qu'on leur fait", s'enthousiasme celle qui accompagne une dizaine de personnes âgées au quotidien.
Selon l'INSEE, près d'un étudiant sur deux travaille l'été pour financer ses études et ses futurs projets professionnels.
Assurer son avenir professionnel
Tous les jours, la Guadeloupéenne s'installe dans un espace de travail partagé du centre de la capitale. Parmi ses missions : la gestion de projets, la communication et la recherche de partenariat. "J'ai appris comment gérer les relations extérieures, comment négocier un partenariat et obtenir de la visibilité pour l'entreprise. Beaucoup de choses en peu de temps", se félicite-t-elle. Compétences utiles dans sa future vie professionnelle.Jessica a choisi un café de "coworking" pour passer ses journées de télétravail : une façon de développer son réseau grâce aux rencontres caractéristiques de ce type d'établissement. "Parfois, je tombe sur des personnes qui travaillent sur le même domaine que moi ou des sujets connexes. Ils peuvent devenir des futurs partenaires !"
Regardez le reportage de France Ô / Outre-mer 1ère :
Un job d'été pour financer ses études
Autre décor pour Maëva Barno, celui des murs blancs de l'hôpital Paul Brousse de Villejuif en banlieue parisienne. Elle non plus n'est pas rentrée en Guadeloupe cet été, une première en trois ans d'études dans l'Hexagone. "J'ai voulu travailler pour financer la poursuite de mes études et gagner de l'expérience professionnelle, ce qui m'aidera pour les années futures. C'est tout aussi bien d'être ici, j'ai pu découvrir d'autres villes", se réjouit l'aide-soignante d'un été.D'autant qu'elle s'est découvert une vocation. Après sa licence en sciences humaines, Maëva a décidé de poursuivre dans le domaine de la santé. "Le travail est difficile, mais on apporte du bien-être aux patients. Humainement, c'est super de voir que les gens se portent mieux après ce qu'on leur fait", s'enthousiasme celle qui accompagne une dizaine de personnes âgées au quotidien.
Selon l'INSEE, près d'un étudiant sur deux travaille l'été pour financer ses études et ses futurs projets professionnels.