Dans un post émouvant sur Facebook, la nageuse guyanaise Malia Metella a raconté son souvenir de sa toute première médaille olympique, obtenu aux Jeux olympiques d'Athènes en 2004. Elle y rend un bel hommage à son père, décédé peu avant la compétition.
Quinze ans après, le souvenir semble tout aussi fort et intact. Le 21 août 2004, la nageuse guyanaise Malia Metella remportait l'argent au 50 mètres nage libre des Jeux Olympiques d'Athènes. Le rêve de tout sportif professionnel devient réalité pour la jeune femme, alors âgée de tout juste 22 ans.
S'il n'est pas difficile d'imaginer le travail et l'abnégation que demande l'obtention d'une médaille olympique, Malia Metella raconte en détail dans un post Facebook ce que cela représentait pour elle. Un an avant, en août 2003, la nageuse perdait son père alors qu'elle était aux États-Unis pour des championnats. "Je n'ai pas pu lui dire au revoir avant son dernier souffle", raconte-t-elle.
"La rage au ventre, les larmes toute la nuit", raconte-t-elle. "Je n'avais qu'une envie, revenir avec une médaille". Et c'est ce qui va produire. Au couloir 3, dernière nageuse française en course, elle décide "de faire ce 50 mètres sans respirer". Malia Metella se lance et 7 mètres avant l'arrivée, elle n'est encore qu'en septième position. "Je la veux cette médaille... Accélération, je donne tout !"
Quelques secondes plus tard, la nageuse touche le mur : elle est deuxième. Vice-championne olympique après avoir parcouru 50 mètres en 24 secondes 89. "Je vous laisse deviner la suite", écrit-elle malicieusement. La suite, c'est une médaille d'argent en championnats du monde, cinq médailles d'or, une d'argent et quatre de bronze en championnats d'Europe et cinq fois championne de France.
En novembre 2009, Malia Metella se retire définitivement des bassins mais déjà, dans son sillage, son petit frère Mehdy. En avril dernier, il impressionnait le monde de la natation en réalisant la meilleure performance de l'année sur 100 mètres papillon.
S'il n'est pas difficile d'imaginer le travail et l'abnégation que demande l'obtention d'une médaille olympique, Malia Metella raconte en détail dans un post Facebook ce que cela représentait pour elle. Un an avant, en août 2003, la nageuse perdait son père alors qu'elle était aux États-Unis pour des championnats. "Je n'ai pas pu lui dire au revoir avant son dernier souffle", raconte-t-elle.
"La rage au ventre"
Malia Metella détaille ensuite l'année qui a suivi cette perte : "cours, entraînement, cours, entraînement... (...) Je faisais attention à tout, régime alimentaire, sommeil." Arrivent enfin les Jeux Olympiques après des mois de préparation intensive. Au 100 mètres nage libre, elle rate le podium à 10 centièmes, se plaçant en quatrième place."La rage au ventre, les larmes toute la nuit", raconte-t-elle. "Je n'avais qu'une envie, revenir avec une médaille". Et c'est ce qui va produire. Au couloir 3, dernière nageuse française en course, elle décide "de faire ce 50 mètres sans respirer". Malia Metella se lance et 7 mètres avant l'arrivée, elle n'est encore qu'en septième position. "Je la veux cette médaille... Accélération, je donne tout !"
Quelques secondes plus tard, la nageuse touche le mur : elle est deuxième. Vice-championne olympique après avoir parcouru 50 mètres en 24 secondes 89. "Je vous laisse deviner la suite", écrit-elle malicieusement. La suite, c'est une médaille d'argent en championnats du monde, cinq médailles d'or, une d'argent et quatre de bronze en championnats d'Europe et cinq fois championne de France.
En novembre 2009, Malia Metella se retire définitivement des bassins mais déjà, dans son sillage, son petit frère Mehdy. En avril dernier, il impressionnait le monde de la natation en réalisant la meilleure performance de l'année sur 100 mètres papillon.