Racisme : le Guadeloupéen Kingsley Coman soutenu et défendu par le Bayern Munich

Le Guadeloupéen Kingsley Coman et Lionel Messi lors de la finale de la Coupe du monde au Qatar, le 18 décembre 2022.
Après s'être inclinés aux tirs au but face à l'Argentine en finale de Coupe du monde, plusieurs joueurs de l'équipe de France ont été victimes d'insultes racistes sur les réseaux sociaux. Kingsley Coman, Aurélien Tchouaméni et Randal Kolo-Muani ont particulièrement été visés. Le Bayern de Munich a souhaité soutenir son joueur et se positionner une nouvelle fois contre le racisme dans le sport.

Nouveau déferlement raciste sur les réseaux sociaux. Cette fois-ci, Kinglsey Coman, Aurélien Tchouaméni et Randal Kolo-Muani ont été particulièrement pris à partie après leur pénalty manqué. Des têtes de singe, des insultes, des menaces sous les publications Instagram des joueurs... voici ce que l'on pouvait retrouver dans les commentaires des trois finalistes.

"Honteux."

Suite à l'impétuosité des commentaires, le club bavarois a souhaité réagir. À travers un message diffusé sur tous ses réseaux sociaux. "Le Bayern FC condamne fermement les commentaires racistes à l'encontre de Kingsley Coman. La famille Bayern est derrière toi King. Le racisme n'a pas sa place dans le sport ou dans notre société"

En réaction à la publication du club, la Ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra a, elle aussi, souhaité apporter son soutien au guadeloupéen. " Honteux. Total soutien à Kingsley Coman et à tous les joueurs victimes de commentaires racistes sur les réseaux sociaux". 

Isabelle Rome, Ministre chargée, en autre, de la Diversité et de l'Egalité des chances, a réagi via un tweet : " C'est insupportable... Notre devoir est de ne rien laisser passer.". 

Du monde politique ou sportif, Kinglsey Coman est soutenu, sur les réseaux sociaux. Les fans se manifestent en nombre pour dénoncer ces pratiques condamnables. La Fédération Française de Football, ne s'est, quant à elle, dans un premier temps ni manifestée sur ses réseaux sociaux, ni sur son site depuis le retour des Bleus place de la Concorde, lundi soir à Paris. Dans son communiqué, la FFF a annoncé qu'elle allait poursuivre les auteurs des commentaires injurieux et racistes.