Interpellé lors des questions au gouvernement, le Premier ministre Jean Castex a évoqué le référendum sur l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie, ce mardi 29 septembre. Le député Les Républicains Didier Quentin reproche aux ministres de ne pas s'être assez exprimés sur le sujet.
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J-5 avant le deuxième référendum sur l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie, le député Les Républicains Didier Quentin s'est exprimé sur le sujet lors des questions au gouvernement ce mardi 29 septembre. Il dit ne pas avoir assez entendu le gouvernement sur ce scrutin capital pour l'avenir du Caillou.
A cette question, le Premier ministre Jean Castex a répondu en citant l'Accord de Nouméa de 1998 qui précise que l'Etat "reste et restera impartial au service de tous dans l'organisation et le déroulement des opérations référendaires." Regardez l'intervention du Premier ministre :
Le Premier ministre a rappelé la présence d'observateurs de l'Organisation des Nations unies ou encore des 248 délégués de la commission de contrôle pour veiller au bon déroulement du scrutin.
Jean Castex a aussi insisté sur la déclaration du Président Emmanuel Macron, qui s'exprimera au lendemain du scrutin. Enfin le Premier ministre a indiqué qu'il réunirait "les acteurs politiques calédoniens au lendemain" de la consultation. "J'espère pouvoir le faire à Paris, mais je ne vous cache pas que les conditions sanitaires nous inviterons peut-être à faire évoluer des habitudes vieilles de 30 ans. Mais l'engagement de dialogue incarné par la République sera maintenu".
Un choix crucial
Le député Didier Quentin a mis en avant le caractère crucial de ce référendum en évoquant "un choix qui engage leur avenir mais aussi celui de notre nation".
Un devoir d'impartialité
A cette question, le Premier ministre Jean Castex a répondu en citant l'Accord de Nouméa de 1998 qui précise que l'Etat "reste et restera impartial au service de tous dans l'organisation et le déroulement des opérations référendaires." Regardez l'intervention du Premier ministre :Le Premier ministre a rappelé la présence d'observateurs de l'Organisation des Nations unies ou encore des 248 délégués de la commission de contrôle pour veiller au bon déroulement du scrutin.
Jean Castex a aussi insisté sur la déclaration du Président Emmanuel Macron, qui s'exprimera au lendemain du scrutin. Enfin le Premier ministre a indiqué qu'il réunirait "les acteurs politiques calédoniens au lendemain" de la consultation. "J'espère pouvoir le faire à Paris, mais je ne vous cache pas que les conditions sanitaires nous inviterons peut-être à faire évoluer des habitudes vieilles de 30 ans. Mais l'engagement de dialogue incarné par la République sera maintenu".