République dominicaine : deux journalistes tués, le suspect meurt durant la traque

Deux journalistes assassinés à la station FM 103 en République dominicaine

Deux journalistes ont été assassinés en république dominicaine. Le suspect du meurtre de ces deux journalistes radio en pleine émission, se serait suicidé lors d'un face-à-face avec la police, ont annoncé les autorités, une version mise en cause par les associations de représentants des médias.

La1ère.fr avec AFP • Publié le 18 février 2017 à 15h43, mis à jour le 10 avril 2019 à 19h43

Un inconnu était entré mardi dans les studios de 103.5 FM, installés dans un centre commercial de San Pedro de Macoris, à 61 kilomètres à l'est de la capitale Saint Domingue. Le présentateur Luis Manuel Medina était à l'antenne. L'attaquant a d'abord tué le directeur de la station Leonidas Antonio Martinez dans son bureau avant de se diriger vers la cabine d'enregistrement pour assassiner le journaliste, puis de tirer sur la secrétaire Dayanna Garcia. Le récit de Martinique 1ère ci-dessous :

©la1ere

Un carnage

C'est la secrétaire, blessée, qui a identifié sur des photos le suspect. L'émission était retransmise en direct sur Facebook et la vidéo montre M. Medina en train de lire des informations nationales au micro, puis on entend deux tirs au loin mais le journaliste continue son travail encore quelques secondes. Juste avant que la vidéo coupe, il suit d'un regard inquiet une personne qui vient de rentrer dans le studio, qu'on ne voit pas à l'image, et une voix féminine crie "tiros, tiros, tiros" (on tire, on tire, on tire), puis l'écran devient noir.

Suicide ou pas ?

La police était sur la piste d'un homme de 59 ans, identifié comme José Rodriguez et suspecté d'être l'auteur de ce double meurtre mardi. "Il est décédé mercredi soir d'un tir dans la tête qu'il s'est lui-même infligé avec l'arme qu'il portait", a expliqué la police dans un communiqué. Cette version est remise en cause par des représentants des médias dominicains, dont le président du Collège des journalistes, Olivo de Léon, qui craignent que la mort du suspect ne passe sous silence "les vrais causes" du meurtre des deux

journalistes.