Le retour à la compétition de la star du judo mondial Teddy Riner est envisagé au mois de juillet, vingt mois après son dernier combat et à un an des JO-2020, a indiqué l'encadrement de l'équipe de France.
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Le double champion olympique en titre des poids lourds (29 ans), qui a repris l'entraînement fin janvier après s'être octroyé une année sabbatique, n'a plus combattu en compétition depuis mi-novembre 2017, à Marrakech (Maroc), théâtre de son dixième sacre mondial (huit en +100 kg, deux en toutes catégories).
"L'idée, c'est de reprendre quand il aura de bons repères à l'entraînement. (...) Au mois de juillet, ce serait bien", a déclaré à l'AFP son entraîneur à l'Insep Franck Chambily. "Il y a trois Grand Prix (au calendrier du circuit mondial, ndlr), j'aimerais bien qu'il en fasse deux, au niveau géographique, c'est jouable." Les trois Grand Prix (la deuxième catégorie de tournois du circuit mondial) programmés en juillet ont lieu à Montréal, au Canada (5-7), à Budapest (12-14), puis à Zagreb (26-28). "On sera pile-poil à un an des Jeux, ça arrive vite", a souligné Chambily.
Dans un premier temps, Riner avait imaginé renouer avec la compétition dès début mars, à Marrakech. Mais "on s'est aperçu que c'était trop tôt, a expliqué son entraîneur. Il n'était pas efficace dans son judo, quand il était en mesure d'attaquer, il n'attaquait pas, toutes ses qualités étaient très diminuées." "La compétition, bien sûr il va falloir reprendre, mais dans les bonnes conditions, ça passe par l'entraînement", a-t-il ajouté.
Si l'entraîneur, également responsable de l'équipe de France masculine, a répété que Riner ne s'alignerait pas en individuel aux Mondiaux-2019 à Tokyo fin août, il a confirmé que son élève devrait y participer à l'épreuve par équipe mixte (au programme olympique en 2020). Le décuple champion du monde projette ensuite de combattre au Grand Slam d'Abou Dhabi fin octobre (24-26), puis au Masters réunissant les meilleurs judokas de la saison, mi-décembre (13-15) à Shenzhen (Chine).
"L'idée, c'est de reprendre quand il aura de bons repères à l'entraînement. (...) Au mois de juillet, ce serait bien", a déclaré à l'AFP son entraîneur à l'Insep Franck Chambily. "Il y a trois Grand Prix (au calendrier du circuit mondial, ndlr), j'aimerais bien qu'il en fasse deux, au niveau géographique, c'est jouable." Les trois Grand Prix (la deuxième catégorie de tournois du circuit mondial) programmés en juillet ont lieu à Montréal, au Canada (5-7), à Budapest (12-14), puis à Zagreb (26-28). "On sera pile-poil à un an des Jeux, ça arrive vite", a souligné Chambily.
A Tokyo à l'été 2020 (24 juillet-9 août), Riner, invaincu depuis septembre 2010 et 144 combats, aura pour ambition de conquérir un troisième sacre olympique, après ceux de 2012 et 2016. Du jamais-vu en poids lourds (+100 kg). Seul le Japonais Tadahiro Nomura, en -60 kg, a réalisé un tel exploit (1996, 2000, 2004).
Dans un premier temps, Riner avait imaginé renouer avec la compétition dès début mars, à Marrakech. Mais "on s'est aperçu que c'était trop tôt, a expliqué son entraîneur. Il n'était pas efficace dans son judo, quand il était en mesure d'attaquer, il n'attaquait pas, toutes ses qualités étaient très diminuées." "La compétition, bien sûr il va falloir reprendre, mais dans les bonnes conditions, ça passe par l'entraînement", a-t-il ajouté.
Pas de Mondiaux-2019 à Tokyo
Les échéances, en mai, de Bakou et Hohhot (Chine), deux Grand Slam, la catégorie de tournois la plus prestigieuse, arrivent elles aussi trop vite. "Il n'aura pas suffisamment de quantité d'entraînement, notamment en termes de dureté", a estimé Chambily.Si l'entraîneur, également responsable de l'équipe de France masculine, a répété que Riner ne s'alignerait pas en individuel aux Mondiaux-2019 à Tokyo fin août, il a confirmé que son élève devrait y participer à l'épreuve par équipe mixte (au programme olympique en 2020). Le décuple champion du monde projette ensuite de combattre au Grand Slam d'Abou Dhabi fin octobre (24-26), puis au Masters réunissant les meilleurs judokas de la saison, mi-décembre (13-15) à Shenzhen (Chine).