Riad Ben Cheikh, mis en examen pour "apologie publique d'actes de terrorisme", a été condamné, ce jeudi, à trois ans de prison par le tribunal correctionnel de Saint-Pierre.
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Riad Ben Cheikh mis en examen pour "apologie publique d'actes de terrorisme" a été condamné, jeudi 23 août, à trois ans de prison par le tribunal correctionnel de Saint-Pierre.
L'homme de 44 ans était poursuivi pour avoir posté sur Twitter entre juin et août 2017, des messages faisant l'apologie d'actes de terrorisme. Il avait notamment envoyé des tweets haineux à un journaliste qui a été otage du groupe Etat islamique.
Il était aussi poursuivi pour outrage envers agents, lors de son interpellation à son domicile de Saint-Louis, le 2 octobre 2017.
Il était en détention provisoire depuis son interpellation.
Quelques jours après sa mise en détention, les enquêteurs avaient déterminé que Riad Ben Cheikh était en contact avec deux détenus, un Camerounais de 28 ans et un Français de 22 ans, soupçonnés d'avoir envisagé un projet d'attentat depuis
leur cellule à Fresnes.
Riad Ben Cheikh a déjà été condamné à six reprises. Sa dernière condamnation remontait à mars 2015. Le tribunal de grande instance de Paris l'avait condamné à trois ans d'emprisonnement, dont un an avec sursis, pour participation à une association
de malfaiteurs en vue de la préparation d'un acte de terrorisme. Il avait aidé une adolescente de 14 ans dans son projet de départ en Syrie.
A sa sortie de prison, Riad Ben Cheikh a été assigné à résidence à La Réunion, d'où son épouse est originaire. Cette mesure était arrivée à expiration quelques semaines avant son interpellation pour apologie du terrorisme.
L'homme de 44 ans était poursuivi pour avoir posté sur Twitter entre juin et août 2017, des messages faisant l'apologie d'actes de terrorisme. Il avait notamment envoyé des tweets haineux à un journaliste qui a été otage du groupe Etat islamique.
Il était aussi poursuivi pour outrage envers agents, lors de son interpellation à son domicile de Saint-Louis, le 2 octobre 2017.
Il était en détention provisoire depuis son interpellation.
Quelques jours après sa mise en détention, les enquêteurs avaient déterminé que Riad Ben Cheikh était en contact avec deux détenus, un Camerounais de 28 ans et un Français de 22 ans, soupçonnés d'avoir envisagé un projet d'attentat depuis
leur cellule à Fresnes.
Déjà condamné plusieurs fois
Cette affaire fait l'objet d'une procédure distincte lancée par les magistrats antiterroristes de Paris.Riad Ben Cheikh a déjà été condamné à six reprises. Sa dernière condamnation remontait à mars 2015. Le tribunal de grande instance de Paris l'avait condamné à trois ans d'emprisonnement, dont un an avec sursis, pour participation à une association
de malfaiteurs en vue de la préparation d'un acte de terrorisme. Il avait aidé une adolescente de 14 ans dans son projet de départ en Syrie.
A sa sortie de prison, Riad Ben Cheikh a été assigné à résidence à La Réunion, d'où son épouse est originaire. Cette mesure était arrivée à expiration quelques semaines avant son interpellation pour apologie du terrorisme.