"La vie a repris" à Saint-Martin a affirmé vendredi la ministre des Outre-mer Annick Girardin, avant que les élèves retournent en classe lundi, et s'est dite "choquée" par les enseignants ayant quitté l'île après l'ouragan.
•
Le Premier ministre est attendu sur place lundi, deux mois après l'ouragan Irma qui a ravagé l'île franco-néerlandaise de Saint Martin. "La vie a repris, les urgences ont été réglées et aujourd'hui on est dans la partie reconstruction (...) C'est toujours trop lent mais malgré tout, c'est 75% des foyers qui ont accès à l'eau alors que l'ensemble des réseaux étaient détruits", a dit la ministre sur RTL.
La totalité des élèves doit faire leur rentrée des classes lundi. Annick Girardin a critiqué les enseignants qui, en raison de la catastrophe, sont partis: "j'ai constaté (...) en les croisant et en échangeant avec eux, des enseignants quittant l'île. C'est quelque chose qui m'a beaucoup choqué", a-t-elle dit. "J'estimais qu'à partir du moment où on avait protégé sa famille (...) les enseignants après quelques jours ou quelques semaines de sas, devaient être présents , puisqu'ils sont payés, sur Saint-Martin (...) faire autre chose!", a-t-elle ajouté.
L'Etat prendra-t-il de mesures punitives à l'encontre de ses enseignants? "oui, et je ne suis pas la seule à l'imaginer. Nous verrons (...)Je ne suis pas ministre de l'Education nationale mais je plaiderai pour", a-t-elle encore dit.
"Il faut à la fois reconstruire ce territoire qui fera face à de nouvelles conditions météorologiques de ce type, mais en même temps laisser la possibilité d'un développement économique touristique qui nécessite quelques fois qu'un certain nombre de structures soient proches de la mer", affirme Mme Girardin.
#StMartin : "il faut assurer la sécurité des habitants et en même temps préserver les intérêts économiques", @AnnickGirardin dans #RTLMatin pic.twitter.com/SH3ER6q2XZ
— RTL France (@RTLFrance) 3 novembre 2017
La totalité des élèves doit faire leur rentrée des classes lundi. Annick Girardin a critiqué les enseignants qui, en raison de la catastrophe, sont partis: "j'ai constaté (...) en les croisant et en échangeant avec eux, des enseignants quittant l'île. C'est quelque chose qui m'a beaucoup choqué", a-t-elle dit. "J'estimais qu'à partir du moment où on avait protégé sa famille (...) les enseignants après quelques jours ou quelques semaines de sas, devaient être présents , puisqu'ils sont payés, sur Saint-Martin (...) faire autre chose!", a-t-elle ajouté.
Je suis une fonctionnaire, j'estime qu'il y avait un devoir d'être présent. Pour moi, c'est de l'abandon de poste pour ceux qui ne sont pas revenus
L'Etat prendra-t-il de mesures punitives à l'encontre de ses enseignants? "oui, et je ne suis pas la seule à l'imaginer. Nous verrons (...)Je ne suis pas ministre de l'Education nationale mais je plaiderai pour", a-t-elle encore dit.
"Il faut à la fois reconstruire ce territoire qui fera face à de nouvelles conditions météorologiques de ce type, mais en même temps laisser la possibilité d'un développement économique touristique qui nécessite quelques fois qu'un certain nombre de structures soient proches de la mer", affirme Mme Girardin.