Saint-Pierre et Miquelon était l’invité d’honneur du festival "Les Insulaires" sur l’Île-d’Aix, ce week-end. Au menu : une exposition des photos de Gregory Pol, un concert d’Antoine Beaumont et la visite de Karine Claireaux, sénatrice de l'archipel.
L’association des Îles du Ponant veut nouer des liens plus étroits avec Saint-Pierre et Miquelon, ses cousines éloignées, au large du Canada. "On se rend compte qu’il y a plein de domaines dans lesquels on a des problématiques communes", explique le président de l’association, également maire d’Ouessant. "On espère vraiment développer notre travail avec Saint-Pierre et Miquelon."
Pour resserrer ce lien si particulier, Saint-Pierre et Miquelon était à l'honneur lors de la 5è édition des Insulaires, le festival itinérant de l'association.
Tout a commencé par des rencontres, des échanges informels, à l’occasion, par exemple, du salon du livre à Ouessant. Au fil des ans, l’archipel de Saint-Pierre et Miquelon est devenu un proche des îles du Ponant. S’il n’est que symbolique – Saint-Pierre et Miquelon n’est pas membre de l’association, ce rapprochement est logique, selon Karine Claireaux. "C’est la Normandie, c’est la Bretagne et un peu la Charente-Maritime. Donc c’est vraiment quelque chose qui a du sens car ce sont en partie nos régions d’origine."
Regardez le reportage d'Angélique le Bouter et Olivier Journiat sur l'Île-d'Aix :
Créée en 1971 à la demande des maires de ces îles, l"association cherche à régler les problèmes liés à l’insularité, dans un partage d'expériences, de bon sens et de débrouillardise.
Pour resserrer ce lien si particulier, Saint-Pierre et Miquelon était à l'honneur lors de la 5è édition des Insulaires, le festival itinérant de l'association.
Saint-Pierre et Miquelon, modèle en matière de recyclage
La desserte maritime, le traitement des déchets, l’approvisionnement en électricité… Autant de problématiques partagées par les communes coupées du continent, qu’elles soient proches ou éloignées de l’hexagone. Dans ces domaines, Saint-Pierre et Miquelon a des choses à apprendre et à enseigner. Ainsi, en novembre, Karine Claireaux se rendra à l’île de Batz, au nord du Finistère, pour y présenter la gestion durable des déchets mise en place dans son archipel. Alors que sur scène le Saint-Pierrais Antoine Beaumont enchaîne les chansons, la sénatrice-maire de Saint-Pierre et Miquelon, elle, retrouve des visages familiers, dans le village du festival. Karine Claireaux connait la plupart des maires des îles situées le long de la façade Atlantique de l’hexagone.Tout a commencé par des rencontres, des échanges informels, à l’occasion, par exemple, du salon du livre à Ouessant. Au fil des ans, l’archipel de Saint-Pierre et Miquelon est devenu un proche des îles du Ponant. S’il n’est que symbolique – Saint-Pierre et Miquelon n’est pas membre de l’association, ce rapprochement est logique, selon Karine Claireaux. "C’est la Normandie, c’est la Bretagne et un peu la Charente-Maritime. Donc c’est vraiment quelque chose qui a du sens car ce sont en partie nos régions d’origine."
Regardez le reportage d'Angélique le Bouter et Olivier Journiat sur l'Île-d'Aix :
L'association des Îles du Ponant
L’association regroupe quinze îles, située au large des côtes françaises, entre la Manche et la Charente-Maritime. Habitées de façon permanente, ces îles ont pour point commun de ne pas posséder de lien fixe avec le continent, ni pont, ni route submersible et d’avoir le statut de collectivité locale.Créée en 1971 à la demande des maires de ces îles, l"association cherche à régler les problèmes liés à l’insularité, dans un partage d'expériences, de bon sens et de débrouillardise.