Le ministre des Outre-mer arivera vendredi en Nouvelle-Calédonie, pour une visite de trois semaines (dont deux semaines de quarantaine).
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Sébastien Lecornu, le ministre des Outre-mer, arrive vendredi en Nouvelle-Calédonie "pour préparer la suite" de l'accord de Nouméa, "sans sujet tabou", après le deuxième référendum sur l'indépendance, remporté dimanche d'une courte tête par le non pro-français.
"Nous sommes dans la dernière étape de l'accord de Nouméa (1998). Quoiqu'il arrive, il faut maintenant préparer la suite", a-t-il déclaré aux Nouvelles Calédoniennes, assurant "qu'il n'y aurait pas de sujet tabou".
"Que veut dire complètement ce oui (à l'indépendance, ndlr)? Que veut dire complètement ce non? Il est temps de prendre en compte cette complexité et de sortir d'un débat simpliste, qui ne dirait pas toute la vérité aux Calédoniens", a également indiqué le ministre à l'unique quotidien du Caillou.
Dimanche, à la question "Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante?", les électeurs Calédoniens ont répondu non à 53,3%, mais l'écart avec le oui des indépendantistes s'est nettement resserré comparé au premier référendum du 4 novembre 2018.
A l'époque, les partisans du maintien dans la République avaient récolté 56,7% des suffrages contre 43,3% pour les indépendantistes. Ces derniers ont emmagasiné plus de 11.000 voix et atteint cette fois le score de 46,7%.
"Je vois bien une société calédonienne très fracturée entre ce oui et ce non. L'un des enjeux, peut-être le principal, est justement de continuer à tracer un chemin, qui n'est pas que binaire, un chemin du vivre ensemble", a insisté M. Lecornu.
Durant son séjour de trois semaines, dont 14 jours en confinement selon le protocole sanitaire en vigueur en Nouvelle-Calédonie où le coronavirus ne circule pas, le ministre aura la tâche délicate de renouer le dialogue interrompu de longue date entre les loyalistes et les indépendantistes.
Le FLNKS (Front de Libération Nationale Kanak Socialiste) a déjà prévenu qu'il irait au troisième référendum, possible d'ici 2022 comme le prévoit le processus de décolonisation de l'accord de Nouméa. En face, le mouvement Les Loyalistes attend "un Etat proactif, qui trouve des solutions pour éviter un troisième référendum binaire".
"Nous sommes dans la dernière étape de l'accord de Nouméa (1998). Quoiqu'il arrive, il faut maintenant préparer la suite", a-t-il déclaré aux Nouvelles Calédoniennes, assurant "qu'il n'y aurait pas de sujet tabou".
"Sortir d'un débat simpliste" entre le oui et le non
"Que veut dire complètement ce oui (à l'indépendance, ndlr)? Que veut dire complètement ce non? Il est temps de prendre en compte cette complexité et de sortir d'un débat simpliste, qui ne dirait pas toute la vérité aux Calédoniens", a également indiqué le ministre à l'unique quotidien du Caillou.Dimanche, à la question "Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante?", les électeurs Calédoniens ont répondu non à 53,3%, mais l'écart avec le oui des indépendantistes s'est nettement resserré comparé au premier référendum du 4 novembre 2018.
A l'époque, les partisans du maintien dans la République avaient récolté 56,7% des suffrages contre 43,3% pour les indépendantistes. Ces derniers ont emmagasiné plus de 11.000 voix et atteint cette fois le score de 46,7%.
Renouer le dialogue entre indépendantistes et loyalistes
"Je vois bien une société calédonienne très fracturée entre ce oui et ce non. L'un des enjeux, peut-être le principal, est justement de continuer à tracer un chemin, qui n'est pas que binaire, un chemin du vivre ensemble", a insisté M. Lecornu.Durant son séjour de trois semaines, dont 14 jours en confinement selon le protocole sanitaire en vigueur en Nouvelle-Calédonie où le coronavirus ne circule pas, le ministre aura la tâche délicate de renouer le dialogue interrompu de longue date entre les loyalistes et les indépendantistes.
Le FLNKS (Front de Libération Nationale Kanak Socialiste) a déjà prévenu qu'il irait au troisième référendum, possible d'ici 2022 comme le prévoit le processus de décolonisation de l'accord de Nouméa. En face, le mouvement Les Loyalistes attend "un Etat proactif, qui trouve des solutions pour éviter un troisième référendum binaire".