Le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu prévoit des déplacements "assez longs" d'environ une semaine dans chaque territoire ultramarin, à commencer par la Réunion puis les Antilles en septembre.
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Après avoir accompagné le 12 juillet le Premier ministre Jean Castex en Guyane, territoire très touché par le coronavirus, Sébastien Lecornu compte se rendre "sûrement à la Réunion, puis (aux) Antilles sans doute en septembre", dit-il au quotidien France Antilles dans un entretien mis en ligne lundi.
Le ministre envisage "dès l'automne, instituer des déplacements assez longs", d'une semaine environ, dans chaque territoire, afin de "prendre du temps" avec "la société civile, le monde économique, faute de passer à côté de quelque chose".
Alors que le gouvernement doit présenter fin août son plan de relance, Sébastien Lecornu se demande si "dans la France des Outre-mer, l'argent est la seule et unique chose dont nous avons besoin" parce qu'il est chargé d'un ministère "dans lequel il y a beaucoup d'argent qu'on n'arrive pas à dépenser".
Il dit ne pas vouloir "un plan de relance spécifique outre-mer, mais un plan de relance spécifique par territoire". "Un territoire dont l'économie repose sur la pêche et l'agriculture n'obéit ni aux mêmes enjeux, ni aux mêmes instruments et outils de relance qu'un territoire qui est porté d'ordinaire par le secteur tertiaire et notamment le tourisme. Sans compter les cas de la Guyane ou de Mayotte où l'épidémie perdure plus longtemps qu'ailleurs", fait valoir le ministre.
Mais ce plan de relance, prévient-il, "ne fonctionnera pas si les collectivités territoriales ne sont pas avec nous", souhaitant que les campagnes des élections départementales et régionales de mars 2021 "ne viennent pas remettre en question la cohésion indispensable entre tous les acteurs"
Il justifie sa candidature aux élections sénatoriales partielles de septembre dans l'Eure par le fait qu'il est "enraciné". "Moi aussi j'ai mon territoire, je ne suis pas hors sol" et j'ai une légitimité parce que je suis un élu", plaide-t-il. Et "si le président de la République et le Premier ministre le souhaitent, je poursuivrai ma tâche au gouvernement".
Le ministre envisage "dès l'automne, instituer des déplacements assez longs", d'une semaine environ, dans chaque territoire, afin de "prendre du temps" avec "la société civile, le monde économique, faute de passer à côté de quelque chose".
Plan de relance Outre-mer
Alors que le gouvernement doit présenter fin août son plan de relance, Sébastien Lecornu se demande si "dans la France des Outre-mer, l'argent est la seule et unique chose dont nous avons besoin" parce qu'il est chargé d'un ministère "dans lequel il y a beaucoup d'argent qu'on n'arrive pas à dépenser".Il dit ne pas vouloir "un plan de relance spécifique outre-mer, mais un plan de relance spécifique par territoire". "Un territoire dont l'économie repose sur la pêche et l'agriculture n'obéit ni aux mêmes enjeux, ni aux mêmes instruments et outils de relance qu'un territoire qui est porté d'ordinaire par le secteur tertiaire et notamment le tourisme. Sans compter les cas de la Guyane ou de Mayotte où l'épidémie perdure plus longtemps qu'ailleurs", fait valoir le ministre.
Mais ce plan de relance, prévient-il, "ne fonctionnera pas si les collectivités territoriales ne sont pas avec nous", souhaitant que les campagnes des élections départementales et régionales de mars 2021 "ne viennent pas remettre en question la cohésion indispensable entre tous les acteurs"
Il justifie sa candidature aux élections sénatoriales partielles de septembre dans l'Eure par le fait qu'il est "enraciné". "Moi aussi j'ai mon territoire, je ne suis pas hors sol" et j'ai une légitimité parce que je suis un élu", plaide-t-il. Et "si le président de la République et le Premier ministre le souhaitent, je poursuivrai ma tâche au gouvernement".