Le ministre des Outre-mer sera le 7 février à New York, au siège de l'Organisation des Nations Unies, pour évoquer la suite du processus institutionnel en Nouvelle-Calédonie, près de deux mois après le troisième référendum sur le Caillou.
"Echanger sur les perspectives"
Dans un communiqué, le ministère des Outre-mer précise qu'il rencontrera les représentants du "Comité des 24" et du secrétariat général. L'objectif de ces rencontres est "d'engager un travail de bilan du processus exemplaire initié dès 1988" et "d'échanger sur les perspectives ouvertes par le résultat des trois consultations de 2018, 2020 et 2021".
Lors de ces trois référendums prévus par l'Accord de Nouméa, le Non à l'indépendance l'a emporté. Mais le scrutin du 12 décembre dernier a été marqué par l'appel à la non-participation des formations indépendantistes. Un appel qui a engendré une très faible participation au scrutin : l'abstention a dépassé les 56%. Le Non à l'indépendance l'a emporté avec 96,5% des suffrages exprimés.
le "Comité des 24"
Le "C24", qui regroupe en réalité 29 représentants, est chargé d'étudier la situation en ce qui concerne l'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux. La Nouvelle-Calédonie est inscrite sur la liste des 17 pays à décoloniser de ce comité depuis 1986. Le Comité des 24 suit de très près le processus institutionnel engagé depuis la signature des Accords de Matignon en 1988.
Quelques jours avant le référendum du 12 décembre 2021, les membres de la commission de décolonisation de l’ONU avaient auditionnés les représentants politiques calédoniens, partisans et adversaires de l'indépendance.