Une mission d'expertise composée de spécialistes de la sécurité civile et de scientifiques spécialisés en sismologie va être envoyée prochainement à Mayotte, confrontée depuis près de trois semaines à une série de séismes, a annoncé la ministre auprès du ministre de l'Intérieur Jacqueline Gourault.
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"Des échanges sont en cours au niveau interministériel pour préparer le déploiement prochain, depuis la métropole, d'une mission d'expertise inter-services composée de spécialistes de la sécurité civile et de scientifiques spécialisés en sismologie", a déclaré la ministre lors des questions au gouvernement, mardi au Sénat.
Mayotte est touchée depuis le 10 mai par un "essaim" de secousses, avec plus de 700 micro-secousses enregistrées, qui inquiètent la population sans faire de dégâts importants jusqu'à présent. Mais des bâtiments commencent à enregistrer des fissures, et certaines salles de classe du premier et du second degré, voire certaines écoles, ont été temporairement fermées "à titre préventif" par la préfecture.
La ministre répondait au sénateur LREM de Mayotte Thani Mohamed Soilihi, qui a demandé "la mobilisation immédiate de moyens exceptionnels pour mieux diagnostiquer le phénomène, accompagner les familles les plus modestes", et pour que l'État, le département et les communes "soient mieux préparés à faire face à une crise majeure".
"Notre état-major de zone et de protection civile de l'océan Indien a dépêché au cours de ces derniers jours une mission de reconnaissance pour anticiper une éventuelle projection de renforts et préparer un plan d'intervention", a aussi indiqué Mme Gourault.
"Au cours des dernières 24 heures, le Bureau des recherches géologiques et minières (BRGM) a enregistré 3 séismes de magnitude 4,7, 4,9 et 4,8", a indiqué la préfecture dans un communiqué mardi. Le plus fort, enregistré le 15 mai, était de 5,8. Il s'agit de la secousse la plus importante jamais enregistrée dans l'île. Ces séismes restent localisés dans une zone située entre 50 et 60 km à l'est de Mamoudzou (chef-lieu) et sont "impossibles à prévoir".
Mayotte est touchée depuis le 10 mai par un "essaim" de secousses, avec plus de 700 micro-secousses enregistrées, qui inquiètent la population sans faire de dégâts importants jusqu'à présent. Mais des bâtiments commencent à enregistrer des fissures, et certaines salles de classe du premier et du second degré, voire certaines écoles, ont été temporairement fermées "à titre préventif" par la préfecture.
“L’État naturellement met tout en oeuvre pour informer la population en continu et de manière fiable.” @j_gourault, ministre auprès du ministre d'État, ministre de l'Intérieur#QAG #DirectSénat pic.twitter.com/CKJenmgRPW
— Sénat (@Senat) 29 mai 2018
La ministre répondait au sénateur LREM de Mayotte Thani Mohamed Soilihi, qui a demandé "la mobilisation immédiate de moyens exceptionnels pour mieux diagnostiquer le phénomène, accompagner les familles les plus modestes", et pour que l'État, le département et les communes "soient mieux préparés à faire face à une crise majeure".
Thani MOHAMED SOILIHI (La République en Marche) interroge @j_gourault, ministre auprès du ministre d'État, ministre de l'Intérieur, sur les séismes à #Mayotte
— Sénat (@Senat) 29 mai 2018
“Dans quelle mesure pourrait-on mobiliser immédiatement des moyens exceptionnels ?” #QAG #DirectSénat pic.twitter.com/ArCxdAtSiW
"Notre état-major de zone et de protection civile de l'océan Indien a dépêché au cours de ces derniers jours une mission de reconnaissance pour anticiper une éventuelle projection de renforts et préparer un plan d'intervention", a aussi indiqué Mme Gourault.
"Au cours des dernières 24 heures, le Bureau des recherches géologiques et minières (BRGM) a enregistré 3 séismes de magnitude 4,7, 4,9 et 4,8", a indiqué la préfecture dans un communiqué mardi. Le plus fort, enregistré le 15 mai, était de 5,8. Il s'agit de la secousse la plus importante jamais enregistrée dans l'île. Ces séismes restent localisés dans une zone située entre 50 et 60 km à l'est de Mamoudzou (chef-lieu) et sont "impossibles à prévoir".