Passionné d'électronique embarquée, le jeune homme de 22 ans termine son école d'ingénieurs par un stage chez un constructeur automobile allemand. A son actif plusieurs projets développés au cours de ses études dont "Stimulus", primé par Microsoft.
Benjamin Bosserelle a tout pour réussir. Après une formation de cinq ans à l'École d'ingénieurs du monde numérique (ESIEA) de Laval, le Réunionnais s'apprête à s'envoler pour l'Allemagne. À 22 ans, il va pouvoir réaliser son "rêve de gosse" : travailler pour un constructeur automobile outre-Rhin. Un stage de fin d'études dans le domaine de l'électronique embarquée, sa passion.
L'itinéraire de Benjamin est celui d'un élève modèle. Natif de Saint-Denis, il obtient son baccalauréat scientifique avec mention. Il décide de partir pour l'Hexagone, afin d'intégrer une école d'ingénieurs. Le jeune homme passe les concours, termine parmi les mieux classés de La Réunion et entre ainsi à l'ESIEA.
Fasciné par l'électronique, il s'emploie d'abord à créer une carte numérique embarquée pour les motos. Celle-ci permettait de "récupérer des données en direct comme la température des pneus, le régime moteur", présente-t-il. Le dispositif sera testé lors des 24 heures moto au Mans, excusez du peu. A 20 ans, il construit un robot nettoyeur à usage industriel. L'appareil est toujours en phase de développement et est déjà acheté par une entreprise.
L'aventure Stimulus s'arrête pourtant cette année. "Une envie de faire autre chose, de partir sur d'autres projets", précise l'insatiable inventeur. Relever d'autres défis aussi, car le jeune homme compte bien participer à l'élaboration de l'automobile du futur. Un véhicule qu'il faudra "de plus en plus connecter à internet". Son futur : "participer à la création de la voiture autonome". Et de façon plus générale : "améliorer la vie des gens grâce à la technologie, aux objets connectés. C'est ce qui me plairait", conclut-il.
L'itinéraire de Benjamin est celui d'un élève modèle. Natif de Saint-Denis, il obtient son baccalauréat scientifique avec mention. Il décide de partir pour l'Hexagone, afin d'intégrer une école d'ingénieurs. Le jeune homme passe les concours, termine parmi les mieux classés de La Réunion et entre ainsi à l'ESIEA.
Inventeur en herbe
C'est au cours de cette formation "très poussée" que Benjamin développe de nombreux projets et fait montre de son ingéniosité. Dès sa deuxième année d'études, il est choisi pour faire partie du "pôle espoir recherche". Ses professeurs lui donnent des projets supplémentaires, qu'il réalise sur son temps libre.Fasciné par l'électronique, il s'emploie d'abord à créer une carte numérique embarquée pour les motos. Celle-ci permettait de "récupérer des données en direct comme la température des pneus, le régime moteur", présente-t-il. Le dispositif sera testé lors des 24 heures moto au Mans, excusez du peu. A 20 ans, il construit un robot nettoyeur à usage industriel. L'appareil est toujours en phase de développement et est déjà acheté par une entreprise.
Créer l'automobile du futur
En quatrième année, Benjamin monte avec quatre autres étudiants le projet "Stimulus", un simulateur de mouvement et de réalité virtuelle destiné à soigner la cinétose, le mal des transports. En avril 2015, il en expliquait le fonctionnement à La1ere.fr. L'appareil lui vaut de remporter l'Imagine Cup France dans la catégorie "innovation", un concours organisé par Microsoft. Quelques mois plus tard, il représente la France à Seattle aux Etats-Unis. Il ira aussi au Japon pour exposer son prototype au salon de la réalité virtuelle où "Stimulus" reçoit le prix spécial. "Le projet est né d'un post-it. Jamais je n'aurais imaginé que cela aille aussi loin", se souvient Benjamin.L'aventure Stimulus s'arrête pourtant cette année. "Une envie de faire autre chose, de partir sur d'autres projets", précise l'insatiable inventeur. Relever d'autres défis aussi, car le jeune homme compte bien participer à l'élaboration de l'automobile du futur. Un véhicule qu'il faudra "de plus en plus connecter à internet". Son futur : "participer à la création de la voiture autonome". Et de façon plus générale : "améliorer la vie des gens grâce à la technologie, aux objets connectés. C'est ce qui me plairait", conclut-il.