Une performance historique
“On est très fiers d’avoir pu représenter la France et la francophonie”, déclare Jérôme Trogant. L’équipe a empoché 150 000 dollars américains au terme de la compétition : “ça va un peu changer notre futur quand même”.L’argent est réparti entre la structure, les joueurs et moi-même [...]. Cela nous permet, en plus de nos salaires, de continuer à vivre de l’esport et à s’entraîner, s’améliorer, pour les prochaines compétitions.
Il continue de voir le verre à moitié plein : “au bout du compte, on a perdu contre les chinois, ce qui veut dire qu’on est la meilleure équipe d’Europe”. “On a bien géré la pression, et c’est comme ça qu’on a réussi à aller aussi loin. À part les chinois, tout le monde nous voyait gagner.” Il va donc continuer d’entraîner son équipe, pour les prochains tournois à venir.
Quel parcours de notre équipe Clash of Clans ! 💪
— Team MCES (@MCES_officiel) October 27, 2019
Nous sommes très fiers de nos joueurs et de ce titre de vice-champions du monde !
Ils ont porté haut les couloirs de la France ! 😍#MCESPower #ClashWorlds @ClashofClansFce @ESLClashofClans @ClashofClans pic.twitter.com/omVK8rOBtO
Développer le esport en Nouvelle-Calédonie
Le manager de l’équipe est optimiste quant au développement de sa discipline dans sa terre d’adoption. Sa participation au championnat du monde de Clash of Clans a permis de donner plus de visibilité au esport, ou sport électronique, en Nouvelle-Calédonie : “ça peut apporter des idées, des bonnes méthodes pour que des événements se déroulent bien”.
Ça ne m’étonnerait pas que d’ici quelques années il y ait des joueurs esport de la Nouvelle-Calédonie qui soient dans le top mondial sur certains jeux.
Jérôme Trogant est également investi dans l’association ESNC, “qui s’occupe d’organiser des tournois esport en Nouvelle-Calédonie”. Dès qu’il peut, il donne des conseils aux membres de l’association et il essaye de se rendre aux tournois organisés “pour filer un petit coup de main”.
Il a d’ailleurs quelques projets en tête. “J’aimerai bien essayer de faire venir mes joueurs de Clash of Clans mais aussi des joueurs MCES (une structure dédiée à l’esport) sur le jeu Fortnite ou League of Legends qui font partie des meilleurs français, européens et pour certains mondiaux”. “J’aimerais aussi organiser un gros événement esport en Nouvelle-Calédonie, peut-être dans l’arène du Sud ?”