L’équipe de France de Clash of Clans s’est classée deuxième aux championnats du monde de ce jeu de stratégie sur tablette. Le Calédonien Jérôme Trogant, manager de l’équipe, revient sur cette performance et ce qu’il envisage pour sa terre d’adoption.
Seule équipe francophone du tournoi, les français sont désormais vice-champions du monde de Clash of Clans. Jérôme Trogant et son équipe participaient aux championnats du monde de Clash of Clans qui se sont déroulés du 25 au 28 octobre 2019 à Hambourg, en Allemagne. Ils se sont inclinés en finale face à la Chine.
Il continue de voir le verre à moitié plein : “au bout du compte, on a perdu contre les chinois, ce qui veut dire qu’on est la meilleure équipe d’Europe”. “On a bien géré la pression, et c’est comme ça qu’on a réussi à aller aussi loin. À part les chinois, tout le monde nous voyait gagner.” Il va donc continuer d’entraîner son équipe, pour les prochains tournois à venir.
Jérôme Trogant est également investi dans l’association ESNC, “qui s’occupe d’organiser des tournois esport en Nouvelle-Calédonie”. Dès qu’il peut, il donne des conseils aux membres de l’association et il essaye de se rendre aux tournois organisés “pour filer un petit coup de main”.
Il a d’ailleurs quelques projets en tête. “J’aimerai bien essayer de faire venir mes joueurs de Clash of Clans mais aussi des joueurs MCES (une structure dédiée à l’esport) sur le jeu Fortnite ou League of Legends qui font partie des meilleurs français, européens et pour certains mondiaux”. “J’aimerais aussi organiser un gros événement esport en Nouvelle-Calédonie, peut-être dans l’arène du Sud ?”
Une performance historique
“On est très fiers d’avoir pu représenter la France et la francophonie”, déclare Jérôme Trogant. L’équipe a empoché 150 000 dollars américains au terme de la compétition : “ça va un peu changer notre futur quand même”.L’argent est réparti entre la structure, les joueurs et moi-même [...]. Cela nous permet, en plus de nos salaires, de continuer à vivre de l’esport et à s’entraîner, s’améliorer, pour les prochaines compétitions.
Il continue de voir le verre à moitié plein : “au bout du compte, on a perdu contre les chinois, ce qui veut dire qu’on est la meilleure équipe d’Europe”. “On a bien géré la pression, et c’est comme ça qu’on a réussi à aller aussi loin. À part les chinois, tout le monde nous voyait gagner.” Il va donc continuer d’entraîner son équipe, pour les prochains tournois à venir.
Quel parcours de notre équipe Clash of Clans ! 💪
— Team MCES (@MCES_officiel) October 27, 2019
Nous sommes très fiers de nos joueurs et de ce titre de vice-champions du monde !
Ils ont porté haut les couloirs de la France ! 😍#MCESPower #ClashWorlds @ClashofClansFce @ESLClashofClans @ClashofClans pic.twitter.com/omVK8rOBtO
Développer le esport en Nouvelle-Calédonie
Le manager de l’équipe est optimiste quant au développement de sa discipline dans sa terre d’adoption. Sa participation au championnat du monde de Clash of Clans a permis de donner plus de visibilité au esport, ou sport électronique, en Nouvelle-Calédonie : “ça peut apporter des idées, des bonnes méthodes pour que des événements se déroulent bien”.
Ça ne m’étonnerait pas que d’ici quelques années il y ait des joueurs esport de la Nouvelle-Calédonie qui soient dans le top mondial sur certains jeux.
Jérôme Trogant est également investi dans l’association ESNC, “qui s’occupe d’organiser des tournois esport en Nouvelle-Calédonie”. Dès qu’il peut, il donne des conseils aux membres de l’association et il essaye de se rendre aux tournois organisés “pour filer un petit coup de main”.
Il a d’ailleurs quelques projets en tête. “J’aimerai bien essayer de faire venir mes joueurs de Clash of Clans mais aussi des joueurs MCES (une structure dédiée à l’esport) sur le jeu Fortnite ou League of Legends qui font partie des meilleurs français, européens et pour certains mondiaux”. “J’aimerais aussi organiser un gros événement esport en Nouvelle-Calédonie, peut-être dans l’arène du Sud ?”