Sortir, voir, écouter : les rendez-vous culturels des Outre-mer dans l'Hexagone

Pour cette semaine, nous vous proposons l'incontournable Salon du livre de Paris, la première vitrine pour les auteurs. Du théâtre avec le Malgache Jean-Luc Raharimanana. Puis de la musique avec le concert des femmes totem, et celui des Réunionnais de Lindigo, adeptes des rencontres musicales.  

#Livres 

Salon du livre (du 16 au 19 mars , porte de Versailles).
Le plus grand évènement français consacré aux livres est de retour pour quatre jours de rencontres entre auteurs et lecteurs. Vendredi, sur le stand P11 réservé aux Outre-mer, il sera possible d’échanger avec les écrivains martiniquais qui auront fait le déplacement. Puis samedi, ce sont les Saint-Pierrais qui donneront de la voix à l’occasion d’une table ronde. Notons enfin la présence de notre confrère de France Ô, Philippe Triay qui dédicacera son livre, "La fin de l’insouciance" (éditions du Manguier) récit de décryptage du racisme et de l’aliénation dans une population dominée.


#Théâtre

Parfois le vide (de jean-Luc Raharimanana, au théâtre d’Ivry, du 16 au 31 mars). Parfois le vide est le récit d’un voyageur, baladé au gré de ses pérégrinations. En fait, c’est un émigrant qui pourrait venir de n’importe où. Ce chant de révolté nous est présenté par l’écrivain Jean-Luc Raharimanna, accompagné de la chanteuse Géraldine Keller. Ces deux-là seront accompagnés d’un poly-instrumentiste et d’un percussionniste.


#Musique

Spectacle musical avec les Divas du Zouk (21 mars au grand Rex).
Dans le prolongement du 8 mars, journée des droits des femmes, le spectacle « entre écriture et oralité » alternera textes et musique. Il mettra sous les feux de la rampe, des chanteuses des Outre-mer, trop peu souvent programmées sur des scènes hexagonales. En plus de Jocelyne Beroard, Tanya Saint-Val et Christine Salem, Lisa Simone et Rokia Traoré prêteront leur voix pour évoquer les cultures caribéennes.


Lindigo et Los Munequitos de Matauzas (le 21 au New Morning).
Les Réunionnais de Lindigo revendiquent plus de 800 concerts, dans leur île et partout dans le monde. Ainsi, à force de dérouler leur maloya aux quatre coins du globe, en retour, ils ont intégré dans leur musique des rythmes africains, jazzy et du reggae. Et aussi de la musique cubaine. C’est ce que l’on découvrira le 21 mars au New Morning avec le groupe, Los Muñequitos de Matanzas, un groupe emblématique de la rumba cubaine que l’on retrouve aussi sur le récent album des Réunionnais, Komsa Gayar.