Chaque jour, plus de 6000 personnes travaillent dans l'ombre à la bonne organisation du Tour de France. Parmi eux, Jean-Claude Cabo. Sur la ligne d'arrivée de l'étape, ce Guadeloupéen met en place les moyens techniques de France Télévisions, qui diffuse la course dans le monde entier.
4h30 du matin. Les villes arrivées du Tour de France sont encore plongées dans l'obscurité. L'aube se lève à peine qu'une grande ombre s'agite entre les camions endormis. C'est Jean-Claude Cabo. Depuis 18 ans, le Guadeloupéen est chef régisseur de la zone technique, l'endroit d'où partent les images de la Grande Boucle filmée par France Télévisions, à destination de 185 pays diffuseurs de la course. Il connaît l'envers du décor comme sa poche.
Regardez le reportage de France Ô / Outre-mer 1ère :
Mais il n'a pas le droit à l'erreur. Sa matinée ressemble à une course contre la montre. "Il y a une contrainte de temps, car certaines télévisions étrangères commencent plus tôt. Elles ont besoin du signal international pour retransmettre", poursuit Jean-Claude.
À 9 heures maximum, sa journée se termine. Jean-Claude Cabo peut enfin souffler. Son travail est fini, place à l'équipe de jour. Il laisse le Tour de France pour rejoindre son hôtel, d'où il assistera peut-être à l'arrivée des coureurs. Ils franchissent la ligne lorsque lui se réveille pour à nouveau, filer vers la prochaine destination.
"Un village qui se monte"
Tous les jours, il met en place ce puzzle géant composé de 150 poids lourds, 250 personnes et des kilomètres de câbles. Après avoir roulé toute la nuit avec sa caravane de techniciens depuis la ville-arrivée de la veille, Jean-Claude coordonne l'installation de la régie, des satellites, de la tribune de presse ou encore de la cabine des commentateurs, en binôme avec Stéphane Boury, le responsable des Arrivées. "Quand on arrive, c'est un village que l'on monte", sourit l'Antillais. 6000 personnes travaillent chaque jour au bon fonctionnement de la course.Regardez le reportage de France Ô / Outre-mer 1ère :
"Un défi quotidien"
Entre 7h et 8h selon les étapes, la zone technique est opérationnelle et connectée. "C'est un défi au quotidien, les sites ne sont jamais pareil, il faut être tout le temps au taquet. En centre-ville ou en montagne, c'est très différent. Avec la pente, c'est plus galère. Il faut s'adapter et maîtriser l'espace", explique celui qui est plasticien par ailleurs.Mais il n'a pas le droit à l'erreur. Sa matinée ressemble à une course contre la montre. "Il y a une contrainte de temps, car certaines télévisions étrangères commencent plus tôt. Elles ont besoin du signal international pour retransmettre", poursuit Jean-Claude.
À 9 heures maximum, sa journée se termine. Jean-Claude Cabo peut enfin souffler. Son travail est fini, place à l'équipe de jour. Il laisse le Tour de France pour rejoindre son hôtel, d'où il assistera peut-être à l'arrivée des coureurs. Ils franchissent la ligne lorsque lui se réveille pour à nouveau, filer vers la prochaine destination.