Sept personnes, interpellées lundi à Beauvais, ont été mises en examen et cinq écrouées vendredi dans le cadre d'une enquête sur un réseau de trafiquants de cocaïne en provenance du Surinam, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
•
Parmi elles figurent quatre Surinamais, dont l'un né en 1987 est considéré comme la tête de pont du réseau, résidant à Beauvais et Reims mais effectuant des allers-retours au Surinam.
L'autre particularité de ces réseaux surinamais-guyanais est le taux de pureté de la cocaïne, ce qui occasionne "une revente très chère au gramme et une multiplication du bénéfice par des procédés de coupage", d'après la même source. En garde à vue, la tête de réseau présumé a avoué qu'il faisait arriver environ un kilo de "blanche" par mois, susceptible d'être coupée quatre fois. La Police judiciaire (PJ) de Creil (Oise), en charge de l'enquête, a établi que le trafic remontait à 2013.
Départ de Guyane
"On constate de plus en plus l'importation de cocaïne par des individus de nationalité surinamaise qui arrosent le territoire national", a confié cette source. Ces réseaux utilisent des "mules" (homme ou femme cachant dans des ovules jusqu'à un kg de cocaïne dans leur estomac) dans des avions reliant la Guyane à Paris. "Il peut y avoir des vols entre la Guyane et la métropole avec une vingtaine de mules humaines dans le vol", a précisé cette source.L'autre particularité de ces réseaux surinamais-guyanais est le taux de pureté de la cocaïne, ce qui occasionne "une revente très chère au gramme et une multiplication du bénéfice par des procédés de coupage", d'après la même source. En garde à vue, la tête de réseau présumé a avoué qu'il faisait arriver environ un kilo de "blanche" par mois, susceptible d'être coupée quatre fois. La Police judiciaire (PJ) de Creil (Oise), en charge de l'enquête, a établi que le trafic remontait à 2013.