Trafic de drogue entre la Guyane et l'Hexagone : 242 kilos de cocaïne saisis, 10 mises en examen

Photo d'archives.
10 personnes ont été mises en examen en France dans le cadre d'une vaste opération anti-drogue entre la Guyane et l'Hexagone lors de laquelle 242 kilos de cocaïne ont été saisis, a annoncé le parquet de Marseille mardi.

10 individus ont été arrêtés le 13 juillet lors d'une opération lancée par la section de recherche (SR) de Marseille en Guyane, en région parisienne et dans la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur (PACA). 

Parmi elles, neuf ont été placées en détention provisoire et une sous contrôle judiciaire, des chefs "d'acquisition, détention, transport, offre ou cession de stupéfiants", "importation en bande organisée de stupéfiants", "acquisition et détention en réunion d'armes de catégories A et B", "cession en réunion d'armes de catégories A et B" et "blanchiment et association de malfaiteurs".

Deux autres personnes placées en garde à vue à Cayenne ont fait "l'objet d'un mandat d'amener et seront présentées cette semaine", a ajouté le parquet de Marseille dans un communiqué.

Les personnes, de nationalité française et colombienne, sont soupçonnées de blanchiment de fonds issus du trafic de stupéfiants en provenance d'Amérique du Sud, via la Guyane française, sous couvert d'un établissement de nuit.

15 millions €

Les enquêteurs de la SR, appuyés par la section d'appui judiciaire de Marseille, l'antenne GIGN et la section de recherches de Cayenne ainsi que par les groupements de gendarmerie des Bouches-du-Rhône, du Vaucluse et du Var, ont interpellé "en flagrant délit d'importation de stupéfiants 12 individus âgés de 22 à 50 ans".

Sur les 242 kilos de cocaïne saisis, 233 l'ont été dans l'Oise et le reste entre Arles et Marseille, une quantité destinée "à irriguer le sud de la France", a précisé la gendarmerie PACA.

Outre la drogue, dont la valeur marchande approximative à la revente est estimée à 15 millions d'euros, plusieurs armes de poing, d'épaule, une importante quantité de munitions, des gilets pare-balles et des véhicules ont été saisis.

La section de recherches de Marseille avait initié les investigations au mois d'octobre 2022 sous l'égide de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Marseille.