Tribunal de Montpellier : un Martiniquais se défend d’être un violeur et un marabout

Un Martiniquais demandait sa remise en liberté ce mardi devant la cour d’appel de Montpellier après une affaire mêlant soupçons de viol et désenvoûtement
Le 24 décembre, rapporte le Midi-Libre, un Martiniquais de 49 ans a été écroué pour "vol et viol en récidive". Deux mois plus tôt, début octobre, une Montpelliéraine de 46 ans était venue déposer plainte pour vol, puis le lendemain pour viol, contre affirmait-elle "un grand black" qui l’aurait abordé alors qu’elle attendait, vers minuit le tramway à la gare de Montpellier.

"je ne suis pas fier de moi d'avoir volé cette dame. Mais je ne l'ai jamais violée."

Le Martiniquais aurait alors "engagé la conversation, lui a donné des éléments sur sa vie à elle, puis lui a dit qu’il pouvait la désenvoûter" résume la présidente de la chambre de l’instruction. Toujours selon les propos de la présidente rapportés par le Midi-Libre, "elle le conduit à son domicile, l’homme lui masse le ventre, puis la contraint à des relations sexuelles de divers type, dirais-je."

« Je ne suis pas fier de moi d’avoir volé cette dame. Mais je ne l’ai jamais violée » s’est défendu le Martiniquais. Ajoutant « elle m’a fait un bisou et m’a dit : on se revoit plus tard »
Les proches de l’accusé raconte qu’il a de nombreuses conquêtes féminines  et qu’il ne semble pas être violent. Et l’avocat de la défense de préciser "il y a des points sur lesquels on ne plaisante pas quand on est Antillais. Notamment le désenvoûtement et la quimboiserie, cette magie qui est pratiquée par des gens qui sont là pour enlever le mauvais sort".

L’homme, déjà condamné pour viol, en 1997, par la cour d’assises de l’Hérault, reconnait avoir volé une enveloppe contenant de l’argent à cette dame mais réfute les accusations de viol. Le médecin légiste qui a examiné la victime a demandé son examen par un psychiatre. 

La décision du tribunal est attendue cette semaine.