"Relancer la politique du logement en Outre-mer", c'est le credo du plan 2015-2020 dévoilé ce jeudi, à Paris, par la ministre des Outre-mer, la ministre du Logement et la secrétaire d'Etat chargée de la Politique de la ville. Objectif : 10.000 logements construits ou réhabilités par an dans les DOM.
C'était l'un des objectifs de campagne de François Hollande : un plan pour le logement en Outre-mer. Promesse tenue. Le plan a été dévoilé, ce jeudi, à Paris, par pas moins de trois ministres : George Pau-Langevin (Outre-mer), Sylvia Pinel (Logement) et Myriam El Khomri (Politique de la ville). Autour d'elles, sous les lustres de la salle Félix Eboué du ministère des Outre-mer, siégeaient une ribambelle de partenaires (13 au total), de l'Agence française de développement à l'Agence nationale de la rénovation urbaine en passant par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie. Voilà pour le décor.
Question chiffres, l'objectif est de construire (ou de réhabiliter) au moins 10.000 logements par an dans les départements d'Outre-mer, jusqu'en 2020. Pour se faire une idée, il y a deux mois, à l'Assemblée nationale, la députée réunionnaise Huguette Bello réclamait "6000 logements sociaux par an" pour son seul département. Autre député, autre région : Gabriel Serville, lui, demandait un "plan Marshall pour le logement en Guyane", où la dynamique démographique est très forte.
Question moyens, ce plan n'apporte pas de solution révolutionnaire, il est là pour "régler tout une série de microblocages" et "recréer un écosystème favorable", selon l'entourage de George Pau-Langevin. Par exemple : faciliter le recours à la défiscalisation Outre-mer (version "loi Pinel"), grâce à de nouveaux outils informatiques (il a beaucoup été question d'un "tableur miracle" qui doit être mis en ligne dès vendredi, sur le site du ministère des Outre-mer). Parmi les mesures déjà connues, les différents protagonistes ont insisté sur les 450 millions d'euros, annoncés en décembre dernier, à destination de plusieurs "quartiers prioritaires" en Outre-mer.
Question calendrier, ce plan est voué à se décliner en accords locaux, signés dans chaque département d'Outre-mer, "avant le 30 juin 2015 !", insiste George Pau Langevin. Entre autres engagements de l'Etat, figurent la rétrocession de terrains publics ou la formation de professionnels au désamiantage. "Nous voulons créer des synergies pour que les crédits soient utilisés au mieux", résume la ministre.
Question chiffres, l'objectif est de construire (ou de réhabiliter) au moins 10.000 logements par an dans les départements d'Outre-mer, jusqu'en 2020. Pour se faire une idée, il y a deux mois, à l'Assemblée nationale, la députée réunionnaise Huguette Bello réclamait "6000 logements sociaux par an" pour son seul département. Autre député, autre région : Gabriel Serville, lui, demandait un "plan Marshall pour le logement en Guyane", où la dynamique démographique est très forte.
L'Etat et 13 partenaires s'engagent pour relancer le logement #outremer. Une mobilisation sans précédent. pic.twitter.com/MTZ1Ns7F0y
— George Pau-Langevin (@Pau_Langevin) 26 Mars 2015
"Recréer un écosystème favorable"
Question moyens, ce plan n'apporte pas de solution révolutionnaire, il est là pour "régler tout une série de microblocages" et "recréer un écosystème favorable", selon l'entourage de George Pau-Langevin. Par exemple : faciliter le recours à la défiscalisation Outre-mer (version "loi Pinel"), grâce à de nouveaux outils informatiques (il a beaucoup été question d'un "tableur miracle" qui doit être mis en ligne dès vendredi, sur le site du ministère des Outre-mer). Parmi les mesures déjà connues, les différents protagonistes ont insisté sur les 450 millions d'euros, annoncés en décembre dernier, à destination de plusieurs "quartiers prioritaires" en Outre-mer.Question calendrier, ce plan est voué à se décliner en accords locaux, signés dans chaque département d'Outre-mer, "avant le 30 juin 2015 !", insiste George Pau Langevin. Entre autres engagements de l'Etat, figurent la rétrocession de terrains publics ou la formation de professionnels au désamiantage. "Nous voulons créer des synergies pour que les crédits soient utilisés au mieux", résume la ministre.