L’essence moins chère que l’eau c’est peut-être bientôt fini au Venezuela. Le pays a les plus importantes réserves de pétrole brut au monde, mais il n’en raffine pas assez. La vente d’essence subventionnée est désormais limitée à un quota mensuel de 120 litres.
•
Bientôt la fin de l’essence la moins chère au monde ? Alors que le Venezuela connaît une pénurie de carburant, celui-ci coûte désormais un demi dollar (0,45 euro) le litre dans les 200 nouvelles stations d’essence privées gérées par des entrepreneurs. Cette ouverture au privé s’accompagne d’une réduction drastique des quotas d’essence ultra subventionnée. La quantité mensuelle est désormais limitée à 120 litres par automobiliste. Le prix au litre s’élève à 2 cents, soit 1,8 centime d’euro.
“Avec un salaire mensuel minimum de quatre dollars, ils ne peuvent pas nous obliger de payer le prix international. Cela fait partie du désordre dans lequel on vit ici,” renchérit un autre conducteur, Cesar Rizo.
Pour d’autre, le nouveau système a du bon. “C’est une solution au désastre constant du pétrole parce qu’il y aura plus de contrôle et moins de pénuries avec les deux niveaux de prix," explique Milton Camacho, qui attend dans la longue queue de voitures.
Autre son de cloche chez ses adversaires : “La dictature impose un prix plus haut en dollars, interdit par la constitution, dans le pays avec les plus grandes réserves de brut au monde, dénonce le leader de l’opposition Juan Guaido.
De fait, la capacité d’extraction et de raffinage du pays est fortement réduite, notamment par manque d’investissements et d’entretien des installations. D’autant que le pétrole lourd du Venezuela est plus difficile à exploiter et génère des coûts plus importants que le brut léger du Moyen Orient.
Trop cher pour les Vénézuéliens
Mais pour beaucoup de Vénézuéliens, payer en dollars au prix international semble impossible. Des habitants de Caracas font la queue parfois pendant deux ou trois jours, pour acheter le carburant subventionné. “Tout va devenir plus cher, déplore Julio Arrivillaga, avocat à Caracas, la capitale. Avec les subventions, on s’en sort, mais je ne peux pas payer 50 cents le litre avec mon salaire, moins de dix dollars par mois.”“Avec un salaire mensuel minimum de quatre dollars, ils ne peuvent pas nous obliger de payer le prix international. Cela fait partie du désordre dans lequel on vit ici,” renchérit un autre conducteur, Cesar Rizo.
Pour d’autre, le nouveau système a du bon. “C’est une solution au désastre constant du pétrole parce qu’il y aura plus de contrôle et moins de pénuries avec les deux niveaux de prix," explique Milton Camacho, qui attend dans la longue queue de voitures.
Sanctions américaines et manque d’investissements dans le secteur pétrolier
“C’est le moment d’avancer vers une nouvelle politique, une nouvelle normalité, a affirmé Nicolas Maduro à la télévision nationale. Nous allons régulariser les coûts.” Le président vénézuélien accuse les États-Unis de mener une guerre économique contre le pays.Autre son de cloche chez ses adversaires : “La dictature impose un prix plus haut en dollars, interdit par la constitution, dans le pays avec les plus grandes réserves de brut au monde, dénonce le leader de l’opposition Juan Guaido.
Les dirigeants ruinent le peuple vénézuélien. Ce sont des vrais gangsters.
De fait, la capacité d’extraction et de raffinage du pays est fortement réduite, notamment par manque d’investissements et d’entretien des installations. D’autant que le pétrole lourd du Venezuela est plus difficile à exploiter et génère des coûts plus importants que le brut léger du Moyen Orient.