VIDÉO. "Hōro’a, le don", grand prix 2008 du FIFO : un vibrant hommage à la danseuse Pauline Dexter

Le FIFO (festival international du film documentaire océanien) débute le 4 février à Tahiti. À l’occasion de l’édition 2023 qui est aussi celle des 20 ans du festival, (re)découvrez "Hōro'a, le don", le documentaire qui a obtenu le grand prix en 2008. Ce film est un vibrant hommage à la danseuse Pauline Dexter qui était dévouée corps et âme à la danse.

Des danseurs, chefs de groupe, musiciens, toutes générations, toutes "écoles" et toutes sensibilités confondues, décident sous la houlette de Coco Hotahota de rendre hommage à Pauline Dexter, afin que ne s'éteigne pas sa mémoire. La danseuse et chorégraphe a consacré sa vie à la danse et a guidé et inspiré nombre de danseurs avec beaucoup de passion.

Un hommage par la danse

Répétition du spectacle pour le Heiva en hommage à Pauline Dexter

Le réalisateur a suivi Coco Hotahota et ses danseurs durant les répétitions et la création du spectacle pour le Heiva, en hommage à Pauline Dexter. La danseuse et chorégraphe venait de disparaître. Horo’a est un film qui ouvre et referme les parenthèses d’un grand moment de générosité.

Deux mois de répétition pour trente minutes de spectacle

Coco Hotahota, très ému, dans les coulisses

Coco est le chef mythique du plus célèbre des groupes de danse tahitienne : Teimaeva. Pauline Dexter était la chorégraphe infatigable de la troupe. Quoi de mieux qu'un spectacle pour lui rendre hommage et la remercier ! Cette grande dame de la danse était entièrement dévouée à son art et aux danseurs. Quand Coco a eu l'idée de ce spectacle hommage, tous les danseurs qu'il a sollicités ont répondu présents.  

Une grande dame de la danse

Pauline Dexter, danseuse et chorégraphe

Pauline Dexter était reconnue par ses pairs dans le milieu de la danse mais était peu connue du grand public alors qu’elle a consacré plus de 35 ans de sa vie à son art. Avant de devenir chorégraphe, Pauline Dexter a été une très grande danseuse. Cette femme très discrète pouvait passer des heures avec ses danseurs sur la retranscription d’un mot en un geste chorégraphique d’une grande précision. Elle était également très attachée au moindre détail, que ce soit dans la précision d’un geste ou dans des costumes. Ceux qui l'ont connue et côtoyée témoignent de sa grâce exceptionnelle et beaucoup la considèrent comme un modèle et une inspiration.

Hōro'a, le don a obtenu le grand prix au FIFO 2008.

Retrouvez sur le portail des Outre-mer deux autres films primés au FIFO.

Réalisation : Jacques Navarro-Rovira 
Production :  Kulturprod 
Durée : 26 min - 2007