VIDEO. Les icônes de la liberté : Cyrille Bissette, le neveu de l'impératrice

"On ne choisit pas sa famille !", ce sont sans doute les mots qu’aurait pu utiliser l’impératrice Joséphine face à son neveu Cyrille Bisette lorsqu’il décida de lutter contre l’esclavage rétabli par Napoléon 1er.. Un parcours sinueux Né d’une famille mulâtre martiniquaise qui le plongea longtemps dans le dilemme entre noirs et blancs, son parcours contre l’esclavage fut sinueux avant de rejoindre résolument les partisans actifs de son abolition. Banni des colonies françaises pour ses prises de position à partir de 1823, c’est en exil qu’il radicalise ses convictions abolitionnistes. Rival politique de V. Schoelcher Fondateur de la "Société des hommes de couleur" et de la "Revue des colonies" à Paris, il milite alors pour une abolition immédiate de l’esclavage dans les colonies françaises. Deux ans après la signature du décret d’abolition, devenu député de la République, il revient enfin dans son île natale en héros et prône la fusion des différentes composantes raciales des Antilles en créant des alliances politiques avec les "Békés" (héritiers colons) qui lui vaudront les foudres des partisans de Schoelcher. Écrit par François Durpaire Réalisé par Gilles Camouilly Une production French TV avec la participation de France Télévisions Durée 3 min - 2021

Cyrille Bissette n'a pas eu un parcours tout tracé malgré ses liens de parenté avec Joséphine. Il ne grandit pas abolitionniste mais se radicalise à Paris après son bannissement des Antilles. Découvrez son parcours singulier et son engagement contre l'esclavage dans cet épisode inédit.

"On ne choisit pas sa famille !", ce sont sans doute les mots qu’aurait pu utiliser l’impératrice Joséphine face à son neveu Cyrille Bisette lorsqu’il décida de lutter contre l’esclavage rétabli par Napoléon 1er..

Un parcours sinueux

Né d’une famille mulâtre martiniquaise qui le plongea longtemps dans le dilemme entre noirs et blancs, son parcours contre l’esclavage fut sinueux avant de rejoindre résolument les partisans actifs de son abolition. Banni des colonies françaises pour ses prises de position à partir de 1823, c’est en exil qu’il radicalise ses convictions abolitionnistes.

Rival politique de V. Schoelcher

Fondateur de la "Société des hommes de couleur" et de la "Revue des colonies" à Paris, il milite alors pour une abolition immédiate de l’esclavage dans les colonies françaises. Deux ans après la signature du décret d’abolition, devenu député de la République, il revient enfin dans son île natale en héros et prône la fusion des différentes composantes raciales des Antilles en créant des alliances politiques avec les "Békés" (héritiers colons) qui lui vaudront les foudres des partisans de Schoelcher.

Retrouvez les autres portraits de la collection Les icônes de la liberté ICI

Écrit par François Durpaire
Réalisé par Gilles Camouilly
Une production French TV avec la participation de France Télévisions
Durée 3 min - 2021