Sur l’ensemble des territoires, derrière les féminicides, un flot de violences physiques, sexuelles mais aussi morales et économiques apparaissent au grand jour plus fortement que dans l’hexagone.
La pression sociale, l’injonction à "laver son linge sale en famille" sont remises en causes. Les chiffres s’emballent. Police, Gendarmerie, Justice sont sommées de ne négliger aucune alerte.
Mais l’intendance a du mal à suivre. La gestion des téléphones grave-danger, des bracelets anti-rapprochement a un coût, les logements de secours également. Syndicats de magistrats, éducateurs spécialisés, psychologues, associations de femmes, réclament d’avantage de moyens. A ce rythme, l’élimination du fléau n’est pas pour demain.
Comment franchir un nouveau palier ? Faire baisser significativement ce taux de violences ? Modifier en profondeur les mentalités ? Pour apporter des réponses à ces questions "Outre-mer et si on bougeait les lignes ?", avec l’aide des rédactions du réseau des 1ères, est allé à la rencontre des victimes et de celles et de ceux qui leur viennent en aide.
À l’occasion de cette émission, la journaliste Sophie Vingadassalom recevra :
- Nassimah Dindar, sénatrice de La Réunion
- Chantal Clem, présidente Figures de femmes totem des Outre-mer (FFTOM)
- Françoise Brié, directrice générale Fédération Nationale Solidarité Femmes
- Ludovic Friat, secrétaire général de l’Union Syndicale des Magistrats
- Séverine Massol, ex-victime
- Lucette Faillot, déléguée régionale aux droits des femmes (Guadeloupe)
- Mathis Brival, psychologue stagiaire – Centre de suivi et de prise en charge des auteurs, CPCA Martinique
Présentation : Sophie Vingadassalom
Production : France Télévisions
Durée : 52 minutes
© Avril 2022